Un exercice inaugural de nettoyage des plages mené par des femmes d'Afrique orientale et australe a permis de sensibiliser le public aux problèmes environnementaux causés par les déchets marins.

Au Kenya seulement, l'exercice a permis de ramasser 337 kg de déchets générés par des activités menées à terre.

La journée a été dirigée par des membres de l'Association des femmes du secteur maritime d'Afrique de l'Est et australe (WOMESA), une organisation appuyée par l'OMI, en collaboration avec d'autres membres de l'industrie et des communautés locales.

Ce nettoyage, qui s'est tenu le 27 juillet, a été organisé pour souligner la Journée africaine des mers et des océans. Il a aussi permis de souligner le rôle important des femmes africaines dans la préservation du milieu marin, afin d'assurer la viabilité des moyens de subsistance.

L'OMI a adopté un plan d'action pour limiter les déchets marins provenant des navires et s'est engagée à soutenir l'atteinte des cibles fixées par l'objectif de développement durable (ODD) 14 de prévenir et à réduire nettement la pollution marine de tous types, incluant les déchets en mer.

La pollution et la négligence humaine, comme le rejet de plastique dans des cours d'eau, a des conséquences dévastatrices sur les écosystèmes marins. Cela pose un problème particulier dans les zones marines et côtières d'Afrique, qui sont parmi les plus vulnérables aux impacts des changements climatiques.