Les traités de l'OMI doivent être intégrés au sein de lois nationales afin qu'ils soient appliqués aux navires battant le pavillon d'un État et pour qu'un contrôle efficace des navires par l'État du port soit en place. Cela permet aussi aux pays de respecter leurs autres obligations en vertu des instruments de l'OMI.
L'Organisation maritime internationale offre une formation qui permet à des avocats et des législateurs d'acquérir les outils nécessaires à la compréhension des traités de l'OMI, de leur élaboration et adoption, jusqu'à leur mise en œuvre dans les législations nationales.
Au total, près de 30 participants de pays d'Amérique latine ont assisté à un atelier régional sur les principes généraux de rédaction de la législation maritime afin de mettre en œuvre les conventions de l'OMI. Cet atelier a eu lieu à Guayaquil (Équateur), du 5 au 9 août.
Il a été question des instruments pertinents visés par le Programme d'audit des États Membres de l'OMI (IMSAS), ainsi que des conventions relatives à la responsabilité et à l'indemnisation. Les participants ont pu apprendre les meilleures pratiques dans le processus de mise en application légale. Une attention spéciale a été portée à la mise en œuvre des amendements aux instruments de l'OMI qui sont adoptés au moyen de la procédure d'acceptation tacite.
L'objectif premier de cet atelier est de donner aux participants les connaissances nécessaires pour mettre au point la législation nationale et la tenir à jour, afin d'assurer le respect des normes de l'OMI.
Cet atelier régional sur la transposition des instruments de l'OMI dans la législation nationale a été organisé par l'OMI et le Secrétariat du Réseau opérationnel de coopération régionale des autorités maritimes des Amériques (ROCRAM), en collaboration avec le Service argentin des garde-côtes et la Direction générale du territoire maritime et de la marine marchande de la République du Chili, qui a fourni des experts gratuitement.
L'OMI a parrainé 21 participants originaires de l'Argentine, de Bolivie, du Brésil, du Chili, de Colombie, de Cuba, du Mexique, du Panama, du Paraguay du Pérou et du Vénézuela. Huit participants de l'Équateur ont aussi pris part à l'atelier.