Le Secrétaire général de l'OMI, Kitack Lim, a rendu compte des progrès majeurs réalisés par l'organisation afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des transports maritimes internationaux, à l'occasion du Sommet Action Climat des Nations Unies, qui s'est tenu à New York (États-Unis d'Amérique) le 23 septembre. L'événement a offert aux dirigeants du monde la possibilité de présenter des propositions concrètes et des actions tangibles entreprises pour lutter contre les changements climatiques.
Ces progrès appuient le Programme de développement durable à l'horizon 2030, plus particulièrement l'objectif de développement durable 13 sur la lutte aux changements climatiques.
M. Lim a prononcé un discours en ouverture d'un événement sur la décarbonisation des transports maritimes, organisé par le Forum économique mondial. Il a ensuite livré une présentation lors du lancement des Principes pour un océan durable, établis dans le cadre du Pacte mondial. Le Pacte mondial est une initiative qui permet aux entreprises d'adhérer à des valeurs qui vont au-delà de la génération de profits pour leurs actionnaires. Enfin, M. Lim a prononcé un discours lors d'un événement parallèle organisé par le Gouvernement de Belgique, qui était intitulé « les actions parlent plus fort que les mots ».
Tout au long de l'événement, M. Lim a mis l'accent sur la Stratégie initiale de l'OMI concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des navires. Cette stratégie prévoit une réduction du volume total des émissions de GES annuelles d'au moins 50% d'ici 2050, par rapport à 2008, tout en poursuivant l'action menée en vue de leur élimination complète dès que possible au cours de ce siècle. En tenant compte de la croissance prévue du secteur, cela signifie que les navires existants devront réduire leurs émissions de plus de 80%.
La Stratégie initiale de l'OMI a envoyé un signal clair au secteur des transports maritime sur la voie à suivre. Il y a déjà des indices qui montrent que cette orientation est suivie à la fois par l'industrie et les institutions financières. Parmi les idées activement explorées, on compte des transbordeurs hybrides ou à batteries, des navires qui font l'essai de biocarburants ou de piles à hydrogène, ainsi que la propulsion éolienne.
M. Lim a aussi abordé plusieurs projets majeurs menés par l'OMI, qui permettent de rassembler les États Membres et l'industrie afin de promouvoir la mise en œuvre des mesures reliées à la réduction des GES.
Le Secrétaire général de l'OMI a également saisi cette occasion pour tenir des rencontres bilatérales avec des personnalités influentes de la lutte contre les changements climatiques, incluant Mme Inger Andersen, qui a été nommée directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l'environnement en février 2019. M. Lim a également rencontré des hauts responsables de la Banque mondiale afin de discuter de sujets d'intérêt commun et d'explorer des possibilités de coopération future afin de soutenir la décarbonisation du secteur des transports maritimes et des infrastructures associées, de même que la gestion des déchets plastiques en mer.