Seize pays d'Afrique de l'Est et australe ont résolu de faire du secteur maritime un élément central de leurs plans de développement nationaux, à la suite d'un atelier organisé par l'OMI à Nairobi (Kenya), les 8 et 9 octobre.

Il s'agit de l'Afrique du Sud, l'Angola, les Comores, Djibouti, l'Éthiopie, le Kenya, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Mozambique, la Namibie, l'Ouganda, la République-Unie de Tanzanie les Seychelles et le Soudan du Sud.

Ces pays ont adopté une résolution en cinq points, dans laquelle ils ont convenu d'intégrer les questions maritimes dans leurs plans-cadres des Nations Unies pour la coopération au service du développement durable, qui déterminent leurs priorités nationales à des fins de financement et d'assistance.

Ils ont aussi affirmé leur volonté de travailler en collaboration avec les coordonnateurs résidents de l'ONU et les équipes de pays des Nations-Unies afin de s'assurer que les plans-cadres pour l'aide au développement de leurs pays respectifs incorporent le secteur maritime, et particulièrement les besoins en assistance technique de ce secteur. Les autorités nationales contribueront aux travaux du Groupe de développement durable des Nations Unies afin de d'élaborer des indicateurs de performance clés qui serviront à mesurer la réussite des activités de coopération technique maritime.

La résolution a souligné le travail accompli par la Division de la coopération technique de l'OMI et la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) afin de développer l'économie bleue. Placer l'activité maritime au cœur des plans nationaux de développement en Afrique aidera à atteindre les objectifs de développement durable (ODD) de l'ONU, ce qui représente une direction stratégique clé pour l'OMI.

L'hôte de l'événement était le Gouvernement de la République du Kenya, par l'entremise de son ministère des Transports et Affaires maritimes.