L'existence d'un système établi de communications en cas d'urgence permet de lutter contre la pollution des mers de façon plus rapide et plus efficace. Lors d'un atelier régional à Bruxelles (Belgique), des représentants de 12 pays méditerranéens ont envisagé la mise en place d'un système commun de communication d'urgence, qui inclurait l'ensemble de la région, afin de répondre aux incidents de pollution marine.
L'événement, qui s'est tenu les 22 et 23 octobre, a rassemblé des représentants des pays suivants : Albanie, Algérie, Bosnie-Herzégovine, Égypte, Espagne, France, Israël, Malte, Monténégro, Maroc, Tunisie et Turquie. Les participants sont responsables, dans leurs pays respectifs, de la préparation et de la lutte contre la pollution marine accidentelle.
Ces représentants ont reçu une formation à propos du système commun de communication et d'information d'urgence pour la pollution marine de l'Union européenne, qui couvre présentement les États Membres de l'UE. Ils ont aussi examiné les façons d'étendre ce système afin d'en faire un outil régional de communication d'urgence reliant tous les pays méditerranéens.
Les participants ont convenu qu'une proposition sera préparée par le Projet de coopération contre la pollution marine par des hydrocarbures et SNPD dans la région de la Méditerranée occidentale (West MOPoCo). Cette proposition sera soumise en 2021 à la réunion des Points focaux du Centre régional méditerranéen pour l'intervention d'urgence contre la pollution marine accidentelle (REMPEC).
L'atelier a été organisé par le REMPEC en collaboration avec la Direction générale de la protection civile européenne et des opérations d'aide humanitaire de la Commission européenne.