La désignation d'une zone à titre de zone maritime particulièrement vulnérable (PSSA) permet de reconnaître que le secteur identifié peut être vulnérable aux impacts des transports maritimes internationaux. Les PSAA peuvent être protégées par des mesures d'organisation du trafic, en déterminant des zones que doivent éviter les navires ou des zones de mouillage interdit obligatoires. Cependant, la première étape est d'identifier les secteurs auxquels cette désignation de PSSA pourrait s'appliquer.

Un atelier sous-régional qui s'est tenu à Nosy Be (Madagascar) du 5 au 7 novembre a aidé des participants provenant d'Afrique du Sud, du Kenya, de Madagascar et de la République-Unie de Tanzanie d'identifier des zones maritimes qui pourraient être désignées en tant que PSAA.

Une zone maritime peut être désignée en tant que PSAA si elle remplit un certain nombre de critères. Il s'agit notamment de critères écologiques, soit un écosystème unique ou rare, la diversité des écosystèmes ou la vulnérabilité de ceux-ci face aux dégradations causées par des phénomènes naturels ou des activités humaines. Les critères socio-économiques et culturels comprennent l'importance de la zone pour les loisirs ou le tourisme, tandis que les critères scientifiques et éducatifs comptent l'intérêt scientifique et la valeur historique.

L'atelier a permis d'identifier le statut actuel des aires protégées et des activités de transport maritime dans la région, plus particulièrement du canal du Mozambique. En plus de recevoir des renseignements à propos des PSSA, les participants ont pu échanger et s'entendre sur des zones qui pourraient être candidates à une désignation comme PSSA. L'atelier a été facilité par l'Agence portuaire maritime et fluviale de Madagascar, avec la collaboration de l'OMI.

Le travail de l'OMI en lien avec les PSSA appuie la réalisation de l'objectif de développement durable 14 sur les océans. À ce jour, 17 PSAA ont été désignées.