L'important trafic maritime et les activités d'exploration et de production pétrolières et gazières en mer au large des côtes sud-africaines se traduisent par un risque accru de déversement d'hydrocarbures, ce qui représente une menace pour la faune et l'environnement marin.
Afin de minimiser les impacts environnementaux et socio-économiques d'éventuels déversements, il est essentiel d'améliorer l'efficacité et la gestion des opérations d'urgence, tant de la part des gouvernements que de l'industrie.
Les 6 et 7 novembre, l'OMI a offert une formation de deux jours en Afrique du Sud sur les systèmes de gestion des incidents. Cette formation a permis aux participants d'évaluer leurs plans nationaux d'urgence contre les déversements d'hydrocarbures, et d'approfondir leurs connaissances sur les rôles et responsabilités des différentes parties prenantes en matière de préparation et de lutte contre les déversements d'hydrocarbures.
La formation a réuni plus de 60 délégués sud-africains, provenant d'organes gouvernementaux et de l'industrie. L'hôte de l'événement était le ministère des Transports et son agence, soit l'Autorité sud-africaine de la sécurité maritime (SAMSA), en collaboration avec le ministère de l'Environnement, des Forêts et des Pêches.
Cette activité a été menée dans le cadre de l'Initiative Mondiale pour l'Afrique occidentale, centrale et australe (GI WACAF), qui est un partenariat entre l'OMI et l'Association internationale de l'industrie pétrolière pour la sauvegarde de l'environnement (IPIECA). L'Initiative appuie ses pays partenaires depuis 13 ans. L'objectif est de renforcer la capacité des pays GI WACAF à se préparer et à intervenir en cas de déversements d'hydrocarbures.