Le second atelier régional du Partenariat pour le savoir en Asie se tient à Bangkok (Thaïlande) du 16 au 20 décembre. L'atelier, qui vise à soutenir les activités de coopération technique dans la région, est organisé conjointement par l'OMI, le ministère thaïlandais des Transports et Commission économique et sociale des Nations Unies pour l'Asie et le Pacifique (CESAP).
L'événement réunit des responsables provenant de ministères des Transports, responsables des affaires maritimes, et des Finances, responsables de l'aide au développement. Les participants à l'atelier proviennent des États Membres et organisations suivants : Australie, Bangladesh, Brunéi Darussalam, Cambodge, Chine, Indonésie, République islamique d'Iran, République démocratique populaire lao, Maldives, Mongolie, Myanmar, Népal, Pakistan, Philippines, République de Corée, Sri Lanka, Thaïlande, Timor-Leste, Viet Nam et CESAP.
Les participants partagent leurs connaissances, leur savoir-faire et leur expérience. En rencontrant leurs homologues d'autres pays de la région, ils cherchent à identifier de nouvelles occasions de collaborer. Un autre objectif important de l'événement est de sensibiliser aux enjeux maritimes et à l'importance de les prioriser dans les plans de développement nationaux.
L'atelier permet aux donateurs de définir des priorités et d'identifier les besoins et les demandes des pays bénéficiaires. Il permet aussi à ces derniers de mieux comprendre comment accéder aux différentes ressources disponibles pour répondre à leurs besoins. Ainsi, tant les donateurs que les bénéficiaires obtiennent une meilleure compréhension des mécanismes mis en place par l'autre partie.
Cet atelier fait partie de la nouvelle stratégie à long terme de l'OMI en matière de mobilisation de ressources pour les activités de coopération technique. Cette stratégie concrétise une approche plus proactive et méthodique visant à générer de nouvelles ressources et encourager les partenariats avec les États Membres de l'OMI, le système des Nations Unies et les banques multilatérales de développement, via des projets nouveaux et innovateurs. Cette démarche est basée sur une communication active avec les donateurs potentiels et les bénéficiaires, afin de faire ressortir l'utilité et les avantages de la collaboration avec l'OMI et l'alignement de l'Organisation avec les objectifs de développement durable des Nations Unies.