Dans le cadre des travaux menés par l'OMI pour lutter contre la piraterie, les vols à main armée et les activités illicites en mer, un atelier de formation est en cours à l'Académie Mohammed Bin Nayef des sciences de la mer et des études de sécurité à Djedda (Arabie saoudite), du 9 au 27 février.
Des participants provenant de 18 pays* ont l'occasion d'échanger à propos des meilleures pratiques et de développer de nouvelles compétences en lien avec la lutte contre la criminalité en mer. Les sujets abordés comprennent notamment la piraterie, les vols, le terrorisme en mer et le trafic illicite de drogues et d'armes.
C'est la deuxième fois que des pays de trois régions ont été invités à prendre part à cet événement, principalement destiné aux pays qui mettent en œuvre le Code de conduite de Djibouti et l'Amendement de Djedda. L'invitation a été élargie aux participants provenant de pays engagés dans le Code de conduite en Afrique de l'Ouest et du Centre et l'Accord de coopération régionale contre la piraterie et les vols à main armée à l'encontre des navires en Asie (ReCAAP).
Pour la première fois, des femmes provenant du Kenya, d'Arabie saoudite et des Seychelles ont participé à cette formation. Cela fait suite à l'engagement pris par l'Arabie saoudite de soutenir le thème de la Journée mondiale de la mer 2019, soit « l'autonomisation des femmes dans la communauté maritime ». Ce thème a permis de sensibiliser à l'importance de l'égalité entre les sexes, conformément à l'objectif de développement durable 5 des Nations Unies, et de mettre en relief la contribution essentielle, bien que sous-utilisée, des femmes du secteur maritime.
*Arabie saoudite, Bahreïn, Cameroun, Comores, Djibouti, Égypte, Jordanie, Kenya, Maurice, Mozambique, Oman, Nigéria, Philippines, Seychelles, Somalie, Sri Lanka, République-Unie de Tanzanie, Yémen