Pour contrer les menaces à la sûreté maritime, la solution se trouve d'abord à terre et les ports jouent un rôle essentiel. Ce principe constitue le fondement d'un nouvel atelier national portant sur la gestion des risques à la sûreté maritime, que l'OMI mène à Denpasar (Indonésie), du 17 au 21 février. 

L'atelier a été conçu de façon à aider les participants à contrer les menaces dans le domaine maritime, ce qui comprend les actes de terrorisme, la piraterie et les vols à main armée, de même que les défis posés par la hausse du trafic de drogues illicites, la contrebande d'armes et la migration. Parmi les solutions, on compte la mise en place de protocoles appropriés afin de contrôler l'accès aux ports et aux navires, dans le cadre de mesures de sûreté et d'une évaluation des risques.

Lors de la formation, il est précisé qu'une part importante de la gestion des risques dans son ensemble consiste à établir des priorités à partir de ressources et de temps limités, afin de prendre les mesures appropriées pour réduire les risques les plus importants.

Afin d'aider les États à gérer et atténuer les risques, l'OMI a élaboré des règles et directives, incluant la Convention SOLAS et le Code ISPS, auxquels s'ajoutent les directives du Guide pour la sûreté maritime.

Dans le cadre de l'atelier, les participants ont pu mener une évaluation terrain sur le site du nouveau terminal pour navires de croisières de Benoa. L'événement a été organisé en collaboration avec les gouvernements de l'Australie, de l'Indonésie et du Royaume-Uni.