L'un des principaux objectifs de la Convention du travail maritime (CTM) de 2006 est d'offrir une protection complète des droits des gens de mer. Bien qu'elle ait été adoptée par l'Organisation internationale du Travail (OIT), cette Convention aborde des sujets qui sont aussi directement pertinents pour l'OMI, comme les heures de travail et de repos, le droit au rapatriement, l'abandon des gens de mer et les effectifs minimaux.
L'OMI et l'OIT travaillent de concert depuis longtemps sur les questions concernant les gens de mer. Le plus récent exemple de cette collaboration au sein du système des Nations Unies est un atelier, organisé conjointement avec l'Agence européenne pour la sécurité maritime (AESM), qui se tient à Lisbonne (Portugal) du 18 au 20 février. L'atelier aide toutes les parties prenantes, particulièrement les pays en développement, à développer les capacités nécessaires pour ratifier et mettre en œuvre la Convention du travail maritime. À cet égard, l'OMI a financé la participation à l'atelier de 13 pays en développement.
Un objectif clé de l'atelier est de renforcer et d'harmoniser le respect des instruments par l'État du pavillon, de même que par l'État du port, ce qui est essentiel pour assurer l'application appropriée des dispositions de la CTM à bord des navires. Un autre but est d'aborder la question de la sécurité financière et des obligations en matière d'assurances en vertu de la CTM et d'encourager le signalement, par les voies appropriées, de toute lacune détectée. Le rôle joué par l'Université maritime mondiale, l'Institut de droit maritime international et le Centre de formation international de l'OIT à Turin en appui à une application efficace est également souligné.