Les partenariats sont essentiels pour s'attaquer au problème mondial que représentent les déchets plastiques rejetés dans le milieu marin. L'Organisation maritime internationale (OMI) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) ont officiellement signé un accord leur permettant d'aller de l'avant et de mettre en oeuvre conjointement le projet de partenariats GloLitter. 

Ce projet, qui a initialement été lancé en décembre 2019 grâce au soutien financier de la Norvège, a pour objectif de prévenir et de réduire les déchets plastiques rejetés dans le milieu marin par les secteurs des transports maritimes et des pêcheries.

L'accord précise de quelle façon l'OMI et la FAO exécuteront conjointement le projet. Il marque une nouvelle étape vers la mise en place des nombreux partenariats stratégiques prévus dans le cadre du projet. Les deux institutions des Nations Unies vont maintenant communiquer avec les parties prenantes de leurs domaines respectifs afin de renforcer la coopération ainsi que la participation du secteur privé par l'entremise d'une Alliance mondiale du secteur.

Le Projet de partenariats GloLitter aidera les pays en développement à identifier des avenues pour prévenir et de réduire la présence, dans le milieu marin, de déchets provenant des secteurs des transports maritimes et de la pêche, y compris les déchets plastiques. De plus, il cherchera à diminuer l'utilisation de plastique dans ces secteurs de même qu'à identifier des possibilités de réutilisation et de recyclage des plastiques.  Ce faisant, le Projet de partenariats GloLitter contribuera directement à la réalisation d'une des cibles de l'objectif de développement durable (ODD) 14, soit de « prévenir et réduire nettement la pollution marine de tous types, en particulier celle résultant des activités terrestres, y compris les déchets en mer et la pollution par les nutriments » d'ici 2025.

L'accord a été signé le 14 avril 2020 par M. José Matheickal, chef du Département des partenariats et projets de l'OMI, et Roberto Ridolfi, sous-directeur général de la FAO.

Les pays sont invités à manifester leur intérêt à faire partie du projet avant le 30 avril.