Le Secrétaire général de l'OMI, Kitack Lim, a salué les dernières initiatives déployées pour faire face au grave problème de la piraterie et des vols à main armée dans le golfe de Guinée. Ces initiatives comprennent une réunion conjointe qui a réuni, le 28 mai, des représentants du Gouvernement du Nigéria et d'organisations représentants le secteur pétrolier et celui des transports maritimes.
Dans une déclaration, le Secrétaire général a loué le travail de collaboration pour lutter contre la piraterie et les vols à main armée, affirmant que celui-ci « envoie un message fort et important à la communauté internationale à propos des efforts considérables déployés par le Nigéria pour endiguer la piraterie et les vols à main armée à l'encontre des navires dans le golfe de Guinée. » M. Lim a récemment tenu une réunion virtuelle avec M. Bashir Yusuf Jamoh, directeur général de la Nigerian Maritime Administration and Safety Agency. Il a déclaré : « Je voudrais également saluer les efforts menés par le secteur pour établir un dialogue ouvert avec les États côtiers et le travail entrepris pour élaborer les Meilleures pratiques de gestion pour l'Afrique de l'Ouest. J'aimerais souligner l'importance d'une application intégrale des mesures et des procédures de comptes rendus qu'elles comprennent. » (Cliquez ici pour accéder à la déclaration complète).
La Nigerian Maritime Administration and Safety Agency, la marine nigériane, le secteur pétrolier (représenté par OCIMF) et le secteur des transports maritimes (représenté par ICS, BIMCO, INTERCARGO, INTERTANKO et l'association des armateurs nigérians) ont tenu leur première réunion le 28 mai. Les discussions ont porté sur la situation actuelle et sur la manière de faire face au problème de la piraterie dans l'est du golfe de Guinée et aux menaces quotidiennes auxquelles sont confrontés les gens de mer. (Cliquez ici pour en savoir plus.)
En 2019, 67 incidents ont été rapportés dans le golfe de Guinée (Afrique de l'Ouest). Il s'agit d'une diminution de 14 par rapport à 2018, où 81 incidents avaient été signalés. Cependant, le nombre d'incidents impliquant des enlèvements ou des disparitions de membres d'équipage a augmenté, passant de 11 en 2018 à 20 en 2019. Au total, 151 membres d'équipage ont été signalés comme enlevés ou disparus, ce qui est le nombre le plus élevé enregistré à ce jour. Les données montrent que le nombre d'incidents se répartit de façon presque égale entre ceux qui se produisent dans les eaux internationales, les eaux territoriales et les zones portuaires de la région. L'OMI travaille avec les États Membres pour renforcer leur capacité à prévenir et à contrer les menaces à la sécurité portuaire et maritime, grâce à une meilleure application des instruments internationaux et des lignes directrices en matière de sûreté maritime. Cliquez ici pour télécharger le rapport annuel 2019.