La mise en oeuvre du Code de conduite de Djibouti dans le contexte de la pandémie mondiale a été au cœur d'une réunion virtuelle, le 26 août, à laquelle ont participé 46 personnes provenant de 18 pays. La réunion a également permis d'évaluer les progrès réalisés sur le plan opérationnel du Code de conduite de Djibouti et sur l'élaboration du cadre de gouvernance.

Le Code de conduite de Djibouti est un instrument important en matière de répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l'encontre des navires dans l'océan Indien occidental et le golfe d'Aden. 

De nombreuses propositions ont été présentées lors de la réunion, portant notamment sur la mise en place d'un réseau régional de partage de renseignements, basé sur les centres nationaux d'échange de renseignements qui existent déjà dans tous les pays participants. D'autres propositions mises de l'avant portaient sur une meilleure coordination des efforts de renforcement des capacités, sur la base des besoins et des priorités régionales. L'OMI a présenté le nouveau projet sur la sûreté portuaire dans la région, qui est financé par l'Union européenne, ainsi que l'assistance technique offerte pour l'élaboration de stratégies nationales en matière de sûreté maritime.

La réunion a été ouverte par le nouveau directeur des gardes-frontières d'Arabie saoudite et nouveau président du comité directeur du Code de conduite de Djibouti, Muhammed Abdullah Al-Shehri. 

*Afrique du Sud, Arabie Saoudite, Comores, Djibouti, Émirats Arabes Unis, Éthiopie, France, Inde, Jordanie, Kenya, Madagascar, Maldives, Maurice, Oman, République-Unie de Tanzanie, Seychelles et Yémen.