Une feuille de route ambitieuse pour l'élaboration d'une stratégie nationale en matière de sûreté maritime pour le Kenya a été adoptée, à l'issue d'une réunion virtuelle qui s'est tenue le 21 juillet à l'invitation de l'OMI. Lorsqu'elle sera en place, la stratégie se traduira par de nouvelles possibilités de développement socio-économique, puisqu'elle favorisera la promotion de l'économie bleue et fournira un environnement opérationnel sûr pour les transports maritimes internationaux.
La réunion a rassemblé 16 participants provenant de tous les ministères et agences kényans concernés. Ils ont discuté de la meilleure façon d'élaborer la stratégie et de mettre en place un comité national de sécurité maritime, avec le soutien technique de l'OMI.
Les participants ont reconnu la nécessité d'une approche globale, notant que la réponse aux menaces nationales pour la sécurité maritime doit être multidimensionnelle. La mise en place d'une stratégie nationale est conforme aux obligations du Kenya en vertu de l'article trois de l'Amendement de Djeddah au Code de conduite de Djibouti. Cette démarche s'inscrit également dans la lignée du chapitre XI-2 de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer, du Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS) et d'autres instruments de l'OMI.
La séance a été ouverte par Nancy Karigithu, secrétaire principale du département d'État à la marine marchande et aux affaires maritimes, qui a souligné les nouvelles possibilités qu'une stratégie nationale de sécurité maritime pourrait présenter pour le Kenya.