La qualité de l'air en Méditerranée et dans les pays qui la bordent peut être améliorée grâce à la ratification et la mise en œuvre complète et effective des règlements de l'Annexe VI de MARPOL visant à prévenir la pollution de l'air par les navires. Voilà le thème d'ateliers nationaux qui se sont déroulés en Égypte (le 25 novembre) et en Algérie (le 26 novembre). Ces ateliers ont été organisés par le Centre régional méditerranéen pour l'intervention d'urgence contre la pollution marine accidentelle (REMPEC), en collaboration avec l'OMI.

En plus de souligner l'importance de la ratification de l'Annexe VI, les ateliers ont aussi permis d'échanger sur une proposition visant à éventuellement désigner la mer Méditerranée comme zone de contrôle des émissions de soufre (ECA). Cela limiterait à 0,10% la teneur en soufre du fuel-oil utilisé par les navires, plutôt que la limite de 0,50% qui s'applique hors des ECA. Les voies de navigation les plus fréquentées de la planète se trouvent en Méditerranée. Par conséquent, la désignation d'une ECA entraînerait des avantages considérables pour la santé humaine et pour l'environnement, particulièrement dans les zones côtières densément peuplées.

En raison de la pandémie de COVID-19, les ateliers ont été présentés virtuellement. Les participants provenaient de divers organes gouvernementaux, notamment les autorités en matière de sécurité maritime et portuaire, ainsi que d'autres organisations et institutions directement liées au sujet, comme des compagnies de transport maritime, des sociétés portuaires et des instituts de formation maritime.

Le même atelier sera présenté au Liban le 10 décembre.  L'Algérie, l'Égypte et le Liban ne sont pas encore Parties à l'Annexe VI de MARPOL.