À l'occasion de la Journée internationale de la lutte contre la corruption, le 9 décembre, le Secrétaire général de l'OMI, Kitack Lim, a souligné la contribution de l'Organisation à la lutte contre la corruption sous toutes ses formes.
Dans une déclaration diffusée lors de cette journée, M. Lim a rappelé que le secteur maritime, qui est vital pour la relance qui suivra la pandémie de COVID-19, est exposé au risque de corruption. Il a également souligné les efforts menés par le Comité de la simplification des formalités de l'OMI, qui travaille présentement à l'élaboration de recommandations visant à adopter et appliquer des pratiques et procédures de lutte contre les pots-de-vin et la corruption.
« En cette Journée internationale de lutte contre la corruption, nous sommes #UnisContreLaCorruption », a déclaré le Secrétaire général.
Texte complet de la déclaration du Secrétaire général de l'OMI, Kitack Lim :
« L'Organisation maritime internationale appuie la famille des Nations Unies dans la lutte contre la corruption sous toutes ses formes.
Le secteur maritime est fréquemment exposé au risque de corruption. Les transports maritimes font partie d'une chaîne logistique vitale et multinationale, qui assure la livraison de 11 milliards de tonnes de marchandises chaque année. Cela comprend des médicaments et des équipements de protection indispensables pendant la pandémie. Cependant, des recherches ont montré que les gens de mer peuvent être soumis à des demandes entachées de corruption, comme des requêtes illégitimes de paiements pour autoriser les navires à entrer dans un port ou à en partir, ou encore l'imposition de sanctions disproportionnées pour des erreurs mineures. Ces pratiques peuvent conduire à l'interruption des opérations courantes, retarder les navires et créer un risque pour la navigation et la sécurité des gens de mer. Près de 40 000 signalements de demandes entachées de corruption ont été répertoriées par le mécanisme anonyme de communication de l'information du Réseau anticorruption maritime (MACN). Cela est certainement préoccupant.
Les actes de corruption portent préjudice aux opérations maritimes et portuaires légitimes et peuvent avoir des effets négatifs sur le commerce et l'investissement. Le Comité de la simplification des formalités de l'OMI, qui est chargé de l'interface navire/port, travaille présentement à l'élaboration de recommandations visant à adopter et appliquer des pratiques et procédures de lutte contre les pots-de-vin et la corruption, afin d'aider toutes les parties prenantes.
La lutte contre la corruption est un défi pour nous tous. Nous ne devons pas laisser la crise de la COVID-19 servir de prétexte à un manque de vigilance. Le secteur maritime sera la pierre d'assise de la reprise qui suivra la pandémie de COVID-19, et cette reprise doit être inclusive et durable, sous le thème de l'intégrité et de la responsabilité. En cette Journée internationale de lutte contre la corruption, nous sommes #UnisContreLaCorruption. »