Comme c'est le cas pour d'autres marchandises acheminées par voie maritime, une grande partie du commerce illicite des espèces de faune et de flore sauvages est transportée à bord de navires, d'où l'importance pour l'OMI de s'impliquer dans la lutte contre ces activités illicites. La coordonnatrice régionale de l'OMI, Présence régionale pour la coopération technique en Asie de l'Est, Josephine Uranza, a pris la parole lors d'un webinaire intitulé « Dialogue asiatique sur les interventions en réponse au trafic d'espèces sauvages par les transports maritimes ». Elle a souligné les efforts menés pour freiner le commerce illicite des espèces de faune et de flore sauvages, qui connaît une fois de plus une augmentation avec la levée des restrictions liées à la pandémie de COVID-19.

« Bien que l'OMI ne soit pas l'organisme chef de file pour la prévention et l'élimination du trafic d'espèces sauvages ou la contrebande de drogues, le rôle des navires dans le commerce illicite est présente un intérêt évident, puisque l'une de nos orientations stratégiques est de renforcer, à l'échelle mondiale, la facilitation du commerce international et sa sûreté », a expliqué Mme Uranza, ajoutant que l'OMI travaille en ce sens. 

En plus de la coordination avec d'autres organismes qui travaillent sur ces questions et les efforts de sensibilisation au trafic d'espèces sauvages par différents moyens, dont des webinaires, le Comité de la simplification des formalités de l'OMI s'occupe activement de cet enjeu. À la suite d'une proposition soumise par le Gouvernement du Kenya, le Comité a convenu d'élaborer des directives pour la prévention et l'élimination de l'introduction clandestine d'espèces sauvages à bord des navires effectuant des voyages internationaux.

Le travail de l'OMI a été salué par les autres intervenants, qui ont souligné qu'un incitatif réglementaire pour lutter contre le commerce illégal d'espèces sauvages favoriserait une adhésion mondiale aux meilleures pratiques. Il y a aussi eu consensus sur le fait qu'une plus grande coopération et un partage transfrontalier des renseignements est essentiel à l'application de toute réglementation régionale contre le trafic d'espèces sauvages, tout comme un soutien accru des gouvernements et des entreprises privées tout au long de la chaîne d'approvisionnement. 

Les autres intervenants du panel étaient :

Cliquez ici pour visionner l'enregistrement du webinaire, qui a été organisé conjointement par le Fonds mondial pour la nature et TRAFFIC, en collaboration avec le groupe spécial sur les transports de United for Wildlife. (Code d'accès : CG=2!BE+ )