Des hauts fonctionnaires de 14 pays et territoires dépendants des Caraïbes ont examiné la nécessité et les avantages de la ratification et de la mise en œuvre du Protocole de Londres, concernant l'immersion en mer, lors d'un atelier régional en ligne de l'OMI (2-3 mars). 

L'atelier, axé sur les petits États insulaires en développement (PEID) de la région, a été l'occasion de tester les supports de formation pour les ateliers virtuels sur le Protocole de Londres élaborés par le Royaume-Uni (Centre pour l'environnement, les pêches et l'aquaculture (CEFAS)). Dans le cadre d'une série de présentations et de débats, les participants ont été informés qu'en vertu du Protocole de Londres toute immersion en mer était interdite, à l'exception de huit déchets dont l'immersion pouvait être envisagée, mais uniquement à la suite d'une évaluation rigoureuse et d'un processus de délivrance de permis. La nécessité de développer un système national d'évaluation, d'autorisation, de surveillance et de mise en application des activités d'évacuation en mer a été soulignée. Les participants ont également examiné les obstacles à la ratification et à la mise en œuvre du traité et ont identifié les étapes suivantes et les possibilités de coopération future.

Plus de 50 fonctionnaires provenant d'institutions et d'autorités environnementales et maritimes ont participé à cet atelier organisé par l'OMI et bénéficiant de l'appui en nature des Gouvernements du Mexique et du Royaume-Uni, par la mise à disposition d'experts techniques.

L'atelier a été conduit sous l'égide du Programme intégré de coopération technique de l'OMI (PICT), s'inscrivant dans le cadre des efforts constants de l'OMI pour soutenir la réalisation de l'objectif de développement durable des Nations Unies no 14 (Vie aquatique), en vue de susciter une prise de conscience et un dialogue autour des questions liées à la gouvernance des océans. Ces initiatives de renforcement des capacités se poursuivent, grâce à des formations virtuelles.