Le renforcement de la sûreté portuaire est au centre d'un atelier de cinq jours (9-13 mai) à Antananarivo (Madagascar). Des fonctionnaires de l'OMI aident l'administration maritime à élaborer le cadre juridique permettant de donner pleinement et entièrement effet aux dispositions applicables aux instruments de l'OMI traitant de la sûreté maritime, notamment le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS). L'atelier se concentre sur l'aspect législatif de la sûreté maritime. Les participants discutent également de l'amélioration de la collaboration entre les différents organismes impliqués dans la sûreté maritime et du renforcement du savoir-faire des agents de sûreté de l'installation portuaire (PFSO), qui élaborent les plans et les procédures de sûreté des installations portuaires. L'atelier est le premier d'une série d'activités à Madagascar dans le cadre d'un du projet de la l'Union européenne en matière de sûreté des ports. Il est prévu que les futurs ateliers impliquent une collaboration plus poussée entre les partenaires de mise en œuvre, l'OMI, l'Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL) et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). L'Agence portuaire, maritime et fluviale de Madagascar accueille l'atelier dont les 27 participants viennent de diverses agences, y compris les douanes, les agences de surveillance de la pêche, la police, la marine et des représentants des ports de Toamasina et Ehoala.