Les principaux responsables des ministères et organismes publics du Kenya chargés de la sûreté maritime ont participé à un atelier (25-29 juillet) afin d'examiner et d'établir le texte définitif du registre national des risques liés à la sûreté maritime du pays. 

Les efforts visant à protéger la région contre les menaces stratégiques, conformément aux objectifs énoncés dans l'Amendement de Djedda au Code de conduite de Djibouti, 2017, restent une priorité élevée. Si l'on n'y prend garde, ces problèmes risquent de compromettre la valeur d'un secteur maritime et d'une économie bleue bien développés. Les menaces spécifiques comprennent : le terrorisme maritime ; la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ; le trafic de stupéfiants, d'armes et de personnes ; le commerce illicite des espèces de faune et de flore sauvages ; la menace que représentent pour les navires les menaces nouvelles et émergentes, notamment la cybersécurité, les drones aériens, les engins explosifs improvisés transportés par bateau et les attaques de navires au moyen de mines ventouse.

Vingt-cinq participants ont pris part à l'atelier, qui était soutenu par l'OMI et qui faisait suite à un atelier organisé en mai 2022 (lire l'article ici).

S'exprimant lors du lancement de l'atelier, Mme Nancy Karigithu, Secrétaire principale du Département d'État pour la navigation et les affaires maritimes du Kenya, a souligné l'importance du registre national des risques liés à la sûreté maritime concernant la gestion des risques liés aux intérêts de la sûreté maritime au niveau national, et qui permettra au Comité chargé de la sûreté d'établir des priorités et de coordonner les programmes de travail pour atténuer les risques. "En élaborant un registre national des risques liés à la sûreté maritime, associé à une stratégie nationale de sûreté maritime, le Kenya aura rempli sa responsabilité stratégique individuelle et sera sur la bonne voie pour concrétiser la vision collective du secteur maritime en matière de sécurité et de sûreté maritimes nationales, garantissant ainsi pleinement ses intérêts maritimes", a déclaré Mme Karigithu.

Après la création d'un Comité national chargé de la sûreté maritime et la mise en place du registre national des risques liés à la sûreté maritime, le Kenya est maintenant prêt à commencer à développer sa stratégie nationale de sûreté maritime.