Les États signataires du Code de conduite révisé concernant la répression des actes de piraterie et des vols à main armée à l'encontre des navires ainsi que des activités maritimes illicites dans la région de l'océan Indien occidental et le golfe d'Aden, également appelé "Amendement de Djedda au Code de conduite de Djibouti, 2017", ont convenu des prochaines étapes pour renforcer la mise en œuvre du Code modifié.
Une réunion de haut niveau, qui s'est tenue à Djedda (Royaume d'Arabie saoudite), du 22 au 24 novembre, a permis de convenir de mesures pratiques pour la mise en œuvre d'un réseau de partage des renseignements amélioré, dirigé par la région, en vue de la réalisation des objectifs de l'Amendement de Djedda ; l'utilisation efficace de la matrice de coordination du renforcement des capacités régionales, sur la base des besoins et des priorités des États signataires ; et un réseau de soutien plus efficace des partenaires régionaux et internationaux qui constituent les "Amis du Code de conduite de Djibouti (Amendement de Djedda)".
Après de longues discussions, la réunion a adopté deux résolutions. La résolution 1 sur le "Renforcement du réseau de partage des informations sur le Code de conduite de Djibouti (Amendement de Djedda)" a adopté de nouveaux énoncés de mission et des objectifs à long terme pour l'atelier de partage des informations sur le Code de conduite de Djibouti et a donné une orientation claire sur la voie à suivre en ce qui concerne le développement des centres nationaux d'échange de renseignements maritimes, les informations à partager, les considérations générales et les objectifs. La résolution 2 sur la "Réponse à l'évolution des défis maritimes et des priorités en matière de sûreté maritime des États signataires de l'Amendement de Djedda au Code de conduite de Djibouti, 2017 " portait sur la sûreté maritime dans le contexte plus large du soutien des États signataires en matière de développement maritime et de la réalisation des objectifs de développement durable.
"La sûreté maritime est dans notre intérêt à tous, mais elle ne peut être maintenue que si elle repose sur la coopération. Aucun État ne peut y parvenir seul", a noté l'ambassadeur de l'Union européenne M. Michael Pulch.
"Le partage des informations est essentiel pour faire face aux menaces contre la sûreté en mer. L'Amendement de Djedda offre un bon cadre de coopération avec les États de la région pour lutter contre toutes sortes d'activités illicites en mer", a déclaré M. Hassan Houmed Ibrahim, Ministre des infrastructures et de l'équipement de Djibouti.
La réunion a été organisée conjointement par l'OMI et le Royaume d'Arabie saoudite, avec des contributions en contributions financières et en nature du Royaume d'Arabie saoudite.
La Réunion de Djedda a été ouverte par M. Muhammad Abdullah Al-Shehri, Directeur général du Service des garde-frontières du Royaume d'Arabie saoudite, M. Hassan Houmed Ibrahim, Ministre des infrastructures et de l'équipement de la République de Djibouti et M. Michael Pulch, Ambassadeur, Coordinateur principal de la Présence Maritime Coordonnée dans le nord-ouest de l'océan Indien (Union européenne). Le Secrétaire général de l'OMI, M. Kitack Lim, a présenté un message vidéo.
Ont participé à cette réunion plus de 80 participants représentant 17 États signataires [1] et plus de 30 observateurs [2] présents en tant qu'Amis du Code de conduite de Djibouti (Amendement de Djedda).
M. Al-Shehri a présidé la Réunion. Mme Nancy Karigithu, Secrétaire principale chargée des affaires maritimes du Kenya, était la Coprésidente.
La cérémonie de clôture a été présidée par : M. Mohamed Abdulkadir, Ministre des Ports et du Transport maritime de la Somalie ; M. Hassan Houmed Ibrahim, Ministre des infrastructures et de l'équipement de Djibouti ; M. Ranjatoelina Rolland Fidiariseheno, Ministre des Transports et de la Météorologie de Madagascar ; et M. Sharew Yehwalashet Jemere, Directeur général de l'Autorité maritime éthiopienne. Dans son discours de clôture, M. Muhammed Al-Shehri, a félicité les participants pour les excellents résultats obtenus et a remercié l'OMI pour son soutien indéfectible.
[1] Afrique du Sud, Arabie saoudite, Comores, Djibouti, Éthiopie, Jordanie, Kenya, Madagascar, Maldives, Maurice, Mozambique, Oman, République-Unie de Tanzanie, Seychelles, Somalie, Soudan, et Yémen.
[2] Danemark, États-Unis, Inde, Pays-Bas, Royaume-Uni, Forces maritimes combinées, Programme CRIMARIO de l'Union européenne, Union européenne (UE), Force navale de l'Union européenne au large de la Somalie (opération Atalanta de la force navale de l'Union européenne), mission EUCAP Somalia de l'Union européenne, Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), Commission de l'océan Indien (COI), Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), INTERPORTPOLICE, Bureau des opérations commerciales maritimes du Royaume-Uni (UKMTO) et MANUSOM.