Le tout nouveau groupe constitué avec le soutien de l'OMI pour défendre la place des femmes dans le secteur maritime a tenu sa première conférence depuis son inauguration à Dakar (Sénégal). L'Association des femmes du secteur maritime de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (WIMOWCA) fait partie du Programme de l'OMI sur les femmes du secteur maritime. WIMOWCA est la huitième association régionale à être créée dans le cadre de la stratégie de l'OMI visant à améliorer la contribution des femmes en tant que parties prenantes clés du secteur maritime.  

Le thème de la conférence, qui s'est tenue en mode hybride sur deux jours (6-7 décembre), était "Transition vers des transports maritimes décarbonés, numérisés et durables". Treize pays ont été représentés : Cameroun, Congo, Côte d'Ivoire, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée équatoriale, Nigéria, République démocratique du Congo, Sao Tomé-et-Principe, Sénégal, Sierra Leone, et Togo. 

L'OMI était représentée par Mme Mariana Noceti, M. Dallas Laryea et Mme Edwige Ogoula. D'autres organisations y ont participé : Association des femmes du secteur maritime de la région de l'Afrique de l'Est et australe (WOMESA), Réseau des femmes cadres des secteurs maritime et portuaire d'Afrique de l'Ouest et du Centre, Women's International Shipping and Trading Association (WISTA) et l'Association des femmes africaines du secteur maritime (WIMAfrica). Plusieurs organismes gouvernementaux sénégalais étaient également présents.  

La première journée de la réunion a porté sur les ports intelligents et les changements de politique pour une industrie maritime durable, ainsi que sur la décarbonation des transports maritimes. La deuxième journée s'est concentrée sur la gestion de la diversité, le leadership et l'autonomisation des femmes dans la communauté maritime et les objectifs de développement durable des Nations Unies. 

Dix résolutions ont été adoptées par les délégués, notamment sur l'utilisation des techniques numériques ; la nécessité de stratégies nationales à long terme dans la région, alignées sur les conventions des Nations Unies, pour promouvoir la croissance économique tout en protégeant les écosystèmes marins ; l'accès à la formation aux fonctions d’encadrement pour les femmes ; l'élaboration de politiques visant à prévenir les détritus marins  ; la lutte contre le piratage ; et la nécessité d'un soutien politique pour soutenir la décarbonation des transports maritimes.  

Voir le communiqué complet adopté par la réunion ici.  

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