Les fondamentaux de la gestion d'une intervention en cas de déversement d'hydrocarbures ont été abordés lors d'un atelier régional organisé à Nairobi (Kenya), du 9 au 12 mai. L'objectif de cet atelier était de permettre aux pays africains* de mieux comprendre et exercer le système de commandement des opérations de lutte contre les déversements d'hydrocarbures au niveau national, en s'appuyant sur leur Plan national d'urgence en cas de déversement d'hydrocarbures (NOSCP). La formation s'adressait en particulier aux petits États insulaires en développement (PEID) et aux pays les moins avancés (PMA). 

La gestion d’un déversement d’hydrocarbures devrait être faite à l’aide d’un ensemble clair d’objectifs visant à protéger les populations et l’environnement. Une gestion efficace des incidents nécessite la mise en place d'un commandement et d'un contrôle efficaces afin de faire passer l'intervention de la phase initiale de réaction à une phase où la portée de l'incident est comprise et où des mesures appropriées peuvent être prises conformément à la Convention internationale sur la préparation, la lutte et la coopération en matière de pollution par les hydrocarbures (Convention OPRC). La Convention OPRC exige des Parties à la Convention qu'elles mettent en place un NOSCP. 

Grâce à des conférences, des vidéos, des études de cas et des exercices de groupe, 41 cadres supérieurs et superviseurs impliqués dans la planification des interventions d'urgence de lutte ou d'opérations de récupération se sont familiarisés avec les domaines fonctionnels du ICS, le rôle de l'Incident Commander et du Command Staff, les processus de délégation d'autorité et les composantes du Plan d'action en cas d'incident. La formation a également renforcé la coopération régionale et la collaboration entre les Parties contractantes à la Convention de Nairobi

L'atelier a été organisé et parrainé conjointement par l'Administration côtière norvégienne, par l'intermédiaire du Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), du Programme intégré de coopération technique (PICT) de l'OMI et de la Convention de Nairobi. Le PICT a parrainé huit participants d'Afrique du Sud, des Comores, de Madagascar et des Seychelles. 


*Afrique du Sud, Comores, Ghana, Kenya, Madagascar, Maurice, Mozambique, Ouganda, République-Unie de Tanzanie, Seychelles et Somalie