Un projet majeur visant à renforcer la sécurité et la sûreté des installations portuaires sur les routes commerciales vitales dans la région de l'Afrique orientale et australe et de l'océan Indien (EA-SA-IO) est sur le point de se poursuivre. Il est prévu d'organiser des ateliers nationaux dans chaque pays bénéficiaire afin d'évaluer les capacités d'application de la loi dans chacun des trois domaines couverts par le projet.  

Les membres du Comité directeur et du Comité technique du projet sur la sûreté portuaire et la sécurité de la navigation en Afrique orientale et australe et dans la région de l'océan Indien ont été informés des progrès réalisés et des prochaines étapes du projet lors de réunions séparées qui se sont tenues du 23 au 25 mai au Cap (Afrique du Sud). Le projet de sûreté portuaire vise à assurer la sûreté et la sécurité des installations portuaires sur les voies commerciales vitales de la région EA-SA-IO essentielles au développement économique et à la prospérité des pays du Sud.  

Aux côtés de l'OMI, le projet, initié en 2020, est mis en œuvre conjointement par l'Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL) et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), sous la direction stratégique de la Commission de l'océan Indien (COI).  

Le projet de sûreté portuaire fournit une expertise technique pour améliorer la sécurité et l'efficacité du secteur maritime. Son travail est réparti entre les trois partenaires de mise en œuvre, l'OMI se concentrant sur les aspects de sûreté portuaire et de sécurité de la navigation, tandis qu'INTERPOL et l'ONUDC s'occupent des aspects répressifs.  

Outre les partenaires d'exécution, les réunions du Cap ont rassemblé les points de contact nationaux des pays concernés par les projets : l'Angola, les Comores, le Kenya, Madagascar, Maurice, le Mozambique, la Namibie, la République-Unie de Tanzanie et les Seychelles. Les réunions ont été coordonnées par la Commission de l'océan Indien.  

Les neuf pays bénéficiaires et les trois pays partenaires du Projet de sûreté portuaire, ainsi que des partenaires régionaux, ont participé aux réunions du Cap. Celles-ci ont été organisées par l'Agence de sécurité maritime d'Afrique du Sud (SAMSA), qui a le statut d'observateur pour le projet. L'Union européenne, qui finance ce projet, était également représentée.