La protection des océans contre l'immersion de déchets dangereux en mer dépend de la mise en œuvre intégrale du Protocole de Londres, et notamment de l'élaboration de systèmes nationaux d'évaluation, d'autorisation, de contrôle et d'application pour l'évacuation en mer.
Des fonctionnaires péruviens ont pu se faire une idée de la manière d'appliquer pleinement cet instrument lors d'un atelier national de l'OMI qui s'est tenu à Lima (Pérou), du 31 mai au 1er juin, accueilli par l'Autorité maritime péruvienne.
Le Protocole de Londres est entré en vigueur en 2006. Il interdit toute immersion en mer, sauf si elle est explicitement autorisée par les dispositions du traité.
Le Pérou a ratifié le Protocole de Londres en 2018. Grâce à une série d'exposés, de discussions de groupe et d'études de cas au cours de l'atelier, plus de 40 hauts fonctionnaires des autorités maritimes et environnementales, du secteur portuaire et des instituts maritimes ont été sensibilisés à toutes les questions (juridiques, techniques et administratives) pour appuyer la mise en œuvre de la Convention.
Les participants ont reçu une introduction au Protocole de Londres dans le cadre juridique d'ensemble où s'inscrit la gestion de la pollution des mers. Les participants ont également discuté des obstacles à l'application de cet instrument et ont recensé les prochaines étapes à suivre pour une coordination et une coopération à venir, aux fins d'une mise en œuvre effective.
L'atelier a été organisé dans le cadre du Programme intégré de coopération technique de l'OMI (PICT). Il s'inscrit dans le cadre des efforts continus de l'OMI pour soutenir l'objectif de développement durable no. 14 des Nations Unies (Vie aquatique), en vue de susciter une prise de conscience et un dialogue sur des questions spécifiques liées à la gouvernance des océans.