Les pays insulaires du Pacifique ont redoublé d'efforts pour améliorer la gestion de l'encrassement biologique, ce qui est essentiel pour minimiser l'introduction d'espèces aquatiques envahissantes par les coques des navires.
La propagation d'espèces envahissantes est reconnue maintenant comme étant l'une des principales menaces qui nuit au bien-être écologique et économique de la planète. Ces espèces peuvent nuire à la biodiversité et entraîner une augmentation des coûts économiques pour les secteurs d'activité maritimes et côtiers.
Des représentants de tous les pays insulaires du Pacifique se sont réunis à Suva (Fidji), les 17 et 18 juillet, pour définir et discuter d'un plan d'action qui conduirait à une mise en œuvre harmonisée des Directives de l'OMI sur l'encrassement biologique. Les Directives fournissent une méthode de gestion de l'encrassement biologique qui soit uniforme à l'échelle mondiale. L'un des objectifs de la réunion était de coordonner les nombreuses actions dans le domaine de la biosécurité marine, qui se déroulent dans la région. Les participants ont été informés des initiatives sur les espèces envahissantes menées par le Secrétariat du Programme régional océanien de l'environnement (PROE) et la Communauté du Pacifique, du projet de réseau d'alerte aux bioinvasions marines dans les îles du Pacifique (IOC-UNESCO PacMAN) et ont eu un aperçu de la nouvelle réglementation néo-zélandaise en matière d'encrassement biologique.
Une semaine plus tôt, les 13 et 14 juillet, le projet de partenariats GloFouling avait présenté à Nuku'alofa (Tonga) son nouveau programme de formation axé sur l'élaboration et l'évaluation des plans de gestion de l'encrassement biologique et registres des biosalissures, principal outil d'une approche proactive visant à réduire au minimum l'accumulation de l'encrassement biologique des coques de navires.
Le même cours a été dispensé à Fidji, les 19 et 20 juillet, avec plus de 40 participants représentant un large éventail de parties prenantes de l'administration du pays et du secteur des transports maritimes. Le cours a été complété par une visite d'une cale sèche afin d'observer certains des aspects cruciaux liés aux revêtements antisalissure et à l'inspection de la coque d'un navire.
Dans les mois à venir, le cours de formation sera déployé dans les dix autres pays partenaires principaux qui bénéficient de l'initiative GloFouling de l'OMI.
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