Les responsables de la mise en œuvre des conventions de l'OMI sur la préparation et la lutte en matière de pollution, et de leur transposition dans les législations nationales, participent à un atelier sous-régional visant à partager les meilleures pratiques relatives à l'application de ces instruments en Afrique de l'Ouest. 

L'atelier organisé à Lomé (Togo), du 10 au 13 octobre, s'adresse aux décideurs, à ceux qui conseillent et ceux qui rédigent les lois nationales au Bénin, en Guinée, en Mauritanie et au Togo. L'objectif est de sensibiliser à la manière dont l'OMI élabore des règles internationales qui, pour être effectivement mises en œuvre, doivent être reflétées par les États Membres dans leur législation nationale, et de les aider à le faire.  

L'atelier permet aux participants de partager, par le biais d'exposés et de conférences, leur expérience relative aux aspects juridiques et techniques des articles qui composent les conventions de l'OMI sur le régime de responsabilité et d'indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures, à savoir : la Convention OPRC, la Convention CLC et le FIPOL 1992, ainsi que la Convention sur les hydrocarbures de soute. 

La réunion est organisée par le Programme intégré de coopération technique (PICT) dans le cadre de l'Initiative mondiale pour l'Afrique occidentale, centrale et australe (GI WACAF). Cela fait partie de l'engagement de l'Organisation à l'égard des petits États insulaires en développement et des pays les moins avancés d'Afrique.  

Des ateliers similaires ont été organisés à distance en 2021 pour la Gambie, le Libéria, la Namibie et le Nigéria - et en 2022, dans le cadre du projet GI SEA, pour le Brunei Darussalam, le Cambodge, l’Indonésie, la République démocratique populaire lao, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande et le Viet Nam.