La législation nationale permet de mettre en œuvre les prescriptions des instruments de l'OMI dans chaque pays. L'OMI aide les pays dans ce processus. Le dernier atelier s'est tenu à Mombasa (Kenya), du 31 octobre au 3 novembre.

L'OMI collabore avec le Département d'État pour la navigation et les affaires maritimes du Ministère kenyan des mines, de l'économie bleue et des affaires maritimes, afin de renforcer le cadre juridique lié aux instruments de l'OMI relatifs à la sûreté maritime. L'accent est mis en particulier sur le processus de rédaction législative visant à soutenir l'application dans la législation nationale du chapitre XI-2 de la Convention SOLAS et du Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS), y compris les mesures de contrôle et de conformité.

L'atelier a rassemblé 25 participants de diverses institutions : Kenya Coast Guard Service, Kenya Maritime Authority, Kenya Ports Authority, National Police Service, Bureau du procureur général (Department of Legislative Drafting), Bureau du directeur des poursuites pénales, Département d'État des affaires étrangères, Département d'État de l'immigration et du service aux citoyens, Département d'État de la sécurité intérieure et de l'administration nationale, et Département d'État pour la navigation et les affaires maritimes. Les sujets abordés lors de cet atelier comprennent les obligations des États du pavillon, des ports et des États côtiers en ce qui concerne le Code ISPS, ainsi que la familiarisation avec le contenu de la circulaire MSC.1/Circ.1525 de l'OMI contenant les Recommandations pour l'élaboration d'une législation nationale en matière de sûreté maritime. 

L'atelier était le dernier d'une série d'activités organisées dans le cadre d'un projet financé par l'Union européenne, sur la sûreté portuaire et la sécurité de la navigation en Afrique orientale et australe et dans l'océan Indien. Ce projet vise à aider neuf pays bénéficiaires à renforcer la sécurité et la sûreté maritimes dans la région, conformément à la Stratégie africaine intégrée pour les mers et les océans – horizon 2050.