L'importance de l'application et du contrôle du respect effectifs de la Convention BWM a fait l'objet d'un atelier national aux Bahamas (27 octobre-3 novembre). 

Grâce à des présentations, des discussions de groupe et des jeux de rôle, les fonctionnaires ont été sensibilisés aux mesures que devraient prendre les Bahamas au niveau national pour appliquer et faire respecter la Convention internationale de 2004 pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et sédiments des navires (Convention BWM). 

Les sujets abordés comprennent une introduction à la gestion des eaux de ballast et à la Convention BWM ; comprendre les obligations des Parties en vertu de la Convention BWM ; le contrôle et le suivi de la conformité pour le contrôle par l'État du port ; et atténuation des risques. 

Les principaux résultats de l'atelier ont été une sensibilisation et une compréhension accrues de l'application et du contrôle du respect effectifs des mesures dans le cadre de la Convention BWM. 

La Convention BWM, entrée en vigueur en 2017, vise à prévenir la propagation d'organismes aquatiques nuisibles dans les eaux de ballast des navires d'une région à l'autre. Pour ce faire, elle exige de tous les navires effectuant un trafic international qu'ils gèrent leurs eaux de ballast et leurs sédiments selon une certaine norme, conformément à un plan de gestion propre à chaque navire. Tous les navires doivent également disposer d'un registre des eaux de ballast et d'un Certificat international de gestion des eaux de ballast. 

L'atelier a été organisé dans le cadre du Programme intégré de coopération technique de l'OMI. L'atelier a été ouvert par M. JoBeth Coleby-Davis, Ministre de l'énergie et des transports du Commonwealth des Bahamas. 

Les Bahamas sont devenues Parties à la Convention BWM en 2017.

L'atelier a été organisé dans le cadre du Programme intégré de coopération technique de l'OMI, en collaboration avec les Bahamas, par le biais de son ministère de l'Énergie et des Transports et par le biais du RAC/REMPEITC-Caribe. Organisé par le Gouvernement de Curaçao, avec des activités largement soutenues par l’OMI, le PNUE et le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le RAC/REMPEITC-Caribe aide les pays à mettre en œuvre les conventions internationales créées pour réduire la pollution par les navires.