L'OMI collabore avec d'autres parties prenantes pour assurer la sûreté et la sécurité maritimes dans la zone de la mer Rouge, conformément à la stratégie maritime africaine intégrée à l'horizon 2050 (la Stratégie AIM 2050).  

Dans le cadre du "Programme régional pour la sûreté maritime dans la zone de la mer Rouge" (Projet mer Rouge), l'OMI a participé à un forum régional sur l'application du droit maritime à Addis-Abeba (27-28 novembre), organisé par l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Le forum a été conçu pour renforcer la sensibilisation au domaine maritime régional et pour promouvoir le dialogue dans la mer Rouge méridionale et dans le golfe d'Aden. 

Le projet de la mer Rouge est coordonné conjointement par INTERPOL, l'OMI, l'ONUDC et l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD). Il vise à établir un réseau national et régional de sûreté portuaire - un mécanisme permettant le partage de données opérationnelles sur les navires, les cargaisons, les équipages et les passagers entre les services de police, les autorités maritimes, les agents de sûreté de l'installation portuaire (PFSO) et les agents des douanes. 

La mer Rouge s'étend du canal de Suez au golfe d'Aden en passant par le détroit de Bab el Mandeb, reliant ainsi l'Europe et l'Asie. Il s'agit de l'une des voies maritimes les plus importantes pour le commerce mondial et elle offre des possibilités considérables de développement et de prospérité accrue dans la région.   

Depuis 2012, la région a connu une réduction des actes de piraterie et des vols à main armée à l'encontre des navires de la région, mais l'instabilité et les conflits augmentent à nouveau. En outre, la criminalité transnationale organisée et d'autres activités maritimes illicites se poursuivent. Ensemble, ils mettent en péril la liberté de navigation des navires transitant par les eaux de la région et limitent les investissements dans les infrastructures portuaires et le commerce maritime.   

Les pays participant au Projet mer Rouge sont : Djibouti, l'Érythrée, l'Éthiopie, la Somalie, le Soudan et le Yémen. Il est entièrement financé par l'Union européenne.