Le Royaume de Bahreïn a signé l'Amendement de Djedda au Code de conduite de Djibouti, une initiative régionale visant à lutter contre les actes de piraterie, les vols à main armée à l'encontre des navires et autres activités maritimes illicites dans l'océan Indien occidental et le golfe d'Aden.
L'Ambassadeur du Bahreïn au Royaume-Uni, M. Shaikh Fawaz Bin Mohammed Al Khalifa, a déposé l'instrument auprès du Secrétaire général de l'OMI, M. Arsenio Dominguez, au Siège de l'OMI à Londres le 6 mars.
Bahreïn se joint à 17 autres États signataires pour collaborer à l'élaboration d'une stratégie régionale commune en matière de sûreté maritime, à la coordination d'un solide réseau d'échange d'informations et le développement de programmes de renforcement des capacités dans divers domaines, de la traite des êtres humains à la sûreté des ports et des navires. L'OMI soutient la mise en œuvre de l'Amendement de Djedda au Code de conduite de Djibouti, aux côtés d'autres partenaires, grâce au financement des États donateurs.
L'Amendement de Djedda joue un rôle essentiel dans la communication et la coopération entre les pays de la région, les États signataires se réunissant régulièrement pour discuter des principaux problèmes et défis. Une session extraordinaire s'est tenue en décembre 2023 en réponse à l'augmentation de l'instabilité et des attaques contre les transports maritimes internationaux dans la zone de la mer Rouge. Depuis lors, les États de l'Amendement de Djedda au Code de conduite de Djibouti ont élaboré un plan d'action en huit points pour renforcer la capacité de la région à faire face aux menaces qui pèsent sur la sûreté maritime.
L'Amendement de Djedda au Code de conduite de Djibouti s'appuie sur le Code de conduite de Djibouti, qui a été adopté pour la première fois en 2009 pour traiter le problème de la piraterie et des vols à main armée à l'encontre des navires. Ce champ d'application a été considérablement élargi depuis 2017, avec le Code de conduite de Djibouti révisé, connu sous le nom d'Amendement de Djedda.
L'Amendement de Djedda prévoit des mesures visant à réprimer toute une série d'activités illicites, dont la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, la piraterie, le trafic d'armes, le trafic illicite de stupéfiants, le trafic illicite des espèces sauvages, le vol de pétrole brut, la traite des êtres humains et le trafic illicite des personnes, et l'immersion illicite des déchets toxiques.
Les États signataires ont adopté l'approche "pangouvernementale" de l'OMI en matière de sûreté maritime. Il s'agit notamment de mettre en place des comités nationaux de sûreté maritime, d'élaborer des registres nationaux des risques qui pèsent sur la sûreté maritime et de produire des stratégies nationales de sûreté maritime pour tous les États participants, avec le soutien de l'OMI.
Sur les 20 États signataires du Code de conduite de Djibouti, 17 ont signé l'Amendement de Djedda au Code de conduite de Djibouti élargi, à savoir : Afrique du Sud, Arabie saoudite, Comores, Djibouti, Émirats arabes unis, Éthiopie, Jordanie, Kenya, Madagascar, Maldives, Maurice, Mozambique, Oman, République-Unie de Tanzanie, Seychelles, Somalie et Yémen. Bahreïn est le premier État Membre à rejoindre les signataires du premier Code de conduite de Djibouti.
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