Les autorités comoriennes renforcent leur capacité à inspecter les navires étrangers faisant escale dans les ports du pays afin de s'assurer qu'ils respectent les réglementations mondiales en matière de sécurité et d'environnement qui sont établies par l'OMI. Les navires qui ne répondent pas aux normes peuvent constituer une menace pour les gens de mer et l'économie des États côtiers.
Un atelier national sur le contrôle par l'État du port, organisé par l'OMI, s'est tenu à Anjouan, (Comores), du 22 au 25 juillet, et a réuni 24 participants des trois principales îles de l'archipel des Comores. Parmi eux figuraient des fonctionnaires et des représentants de l'Autorité maritime des Comores (ANAM) et de la Société portuaire des Comores (SCP).
La formation s'est concentrée sur le renforcement de leurs capacités et de leurs connaissances concernant l'application des mesures de contrôle et de conformité dans le cadre de la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS), en particulier le chapitre XI-2 sur les mesures spéciales pour renforcer la sûreté maritime. Les participants ont également examiné des moyens de réduire le nombre de navires non conformes aux normes qui font escale dans les ports des Comores.
Les cours théoriques sont complétés par des exercices pratiques dans le port de Mutsamudu à Anjouan, avec une formation pratique sur la manière de mettre en œuvre des mesures efficaces de contrôle et de conformité sur les navires. Les participants ont partagé leurs expériences, leurs connaissances et leurs meilleures pratiques.
La formation a été dispensée par l'OMI dans le cadre du projet sur la sûreté portuaire financé par l'Union européenne. Le projet est coordonné par la Commission de l'océan Indien (COI) et mis en œuvre conjointement par l'OMI, INTERPOL et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).