Des femmes professionnelles du secteur maritime de toute l'Afrique se sont réunies à Sao Tomé-et-Principe pour aborder la question de la sécurité "du point de vue d'une femme" et déterminer comment favoriser un milieu maritime plus sûr et plus sécurisé.
La conférence (2 et 3 septembre) a rassemblé trois réseaux régionaux clés : l'Association des femmes du secteur maritime de la région de l'Afrique de l'Est et australe (WOMESA), le Réseau des femmes cadres des secteurs maritime et portuaire de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (NPWMP-WCA) et l'Association des femmes du secteur maritime de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (WIMOWCA), sous le thème "La sécurité d'abord : Les femmes se donnent la main pour façonner l'avenir du secteur maritime en Afrique". L'Assemblée générale annuelle de chaque association s'est ensuite tenue le 4 septembre.
La conférence et les assemblées générales annuelles ont été parrainées par l'OMI et accueillies par le Gouvernement de Sao Tomé-et-Principe, avec des participants venant de 40 pays africains.
Lors de la cérémonie d'ouverture, Mme Mariana Noceti, assistante principale de programme à l'OMI et responsable du Programme sur les femmes du secteur maritime, a souligné l'importance de renforcer les capacités techniques des femmes africaines travaillant dans le secteur : "En dotant les femmes des compétences et des connaissances nécessaires pour exceller dans les fonctions maritimes, nous pouvons garantir le maintien et l'amélioration constante des normes de sécurité."
La conférence a abordé les questions de sécurité du point de vue des femmes africaines, ainsi que le rôle des femmes dans le respect des normes de sécurité au sein du secteur.
Les sessions ont exploré les opportunités pour les femmes de contribuer aux initiatives de sécurité et aux processus de prise de décision, et ont couvert des questions urgentes telles que le renforcement de la sécurité maritime, l'innovation technologique et la décarbonation du secteur maritime.
Une présentation de la section de la sûreté maritime de l'OMI a plaidé en faveur d'une approche inclusive mobilisant "l'ensemble des pouvoirs publics" pour faire face aux menaces à la sûreté maritime, en rassemblant diverses parties prenantes clés pour aligner les mesures et partager les informations.
Les trois associations régionales des femmes du secteur maritime (WIMA) en Afrique font partie d'un réseau mondial qui couvre plus de 150 pays et territoires en Afrique, en Asie, dans les États arabes, dans les Caraïbes, en Amérique latine et dans le Pacifique. Facilités par l'OMI, ces réseaux professionnels s'efforcent de promouvoir une représentation plus équilibrée des femmes et des hommes dans le secteur des transports maritimes.