Les avantages de la ratification et de la mise en œuvre du Protocole de Londres pour la protection du milieu marin contre la pollution étaient à l'ordre du jour pour des fonctionnaires colombiens lors d'un séminaire national à Bogota (Colombie), les 6 et 7 novembre.
La protection des océans contre l'immersion de déchets en mer dépend de la mise en œuvre intégrale du Protocole de Londres, notamment l'élaboration de systèmes nationaux permettant d'évaluer, d'autoriser, de surveiller et de faire respecter les activités de rejet en mer. Le Protocole est entré en vigueur en 2006 et interdit toute immersion en mer, sauf lorsqu'elle est explicitement autorisée par le traité.
Plus de 50 hauts fonctionnaires issus d'une grande variété d'autorités et d'agences nationales, ainsi que d'autres parties prenantes, ont abordé les questions juridiques, techniques et administratives essentielles pour soutenir la mise en œuvre du traité.
Les participants ont reçu une introduction au Protocole en tant que cadre juridique pour la gestion de la pollution mades mers et ont examiné les obstacles éventuels à la ratification et à la mise en œuvre. La mise en place de systèmes nationaux de suivi, d'évaluation, de conformité et d'application, ainsi que les prochaines étapes possibles pour la coordination et la coopération futures ont été discutées.
L'atelier a été accueilli par l'Autorité maritime de Colombie et organisé dans le cadre du Programme intégré de coopération technique (PICT) de l'OMI. Il s'inscrit dans le cadre des efforts continus de l'OMI pour soutenir l'objectif 14 des Nations Unies en matière de développement durable (Vie aquatique), en vue de susciter une prise de conscience et un dialogue sur des questions spécifiques liées à la gouvernance des océans.
Cliquez ici pour obtenir la brochure : Le Protocole de Londres : ce qu'il est et pourquoi est-il nécessaire