Le personnel de sûreté travaillant dans les principaux ports de Madagascar a reçu une formation essentielle sur la manière d'identifier les menaces potentielles pour la sûreté et de prendre des mesures pour prévenir les risques pour les installations portuaires.
Un atelier national destiné aux travailleurs portuaires chargés de tâches liées à la sûreté a été organisé à Toamasina (Madagascar), du 4 au 8 novembre, dans le cadre du Projet sur la sûreté des ports financé par l'Union européenne et mis en œuvre conjointement par l'OMI, l'Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL) et l'Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
La formation était basée sur le cours type 3.24 de l'OMI intitulé "Formation de sensibilisation à la sûreté à l'intention du personnel des installations portuaires chargé de tâches spécifiques liées à la sûreté", qui développe les connaissances et les compétences permettant au personnel portuaire d'exercer ses fonctions conformément aux principaux instruments de l'OMI en matière de sécurité et de sûreté. Ces instruments comprennent la Convention internationale pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (Convention SOLAS), chapitre XI-2 ; le Code international pour la sûreté des navires et des installations portuaires (Code ISPS) ; et les orientations qui s'y rapportent.
La formation comprenait des cours théoriques et des exercices pratiques pour 27 membres du personnel civil et militaire, représentant l'administration maritime, la gendarmerie nationale et les services d'immigration de Madagascar.
Les participants, qui comprenaient des agents de sûreté des installations portuaires, des agents de contrôle des accès, des représentants de l'autorité portuaire et des gestionnaires d'installations portuaires concernés, ont pu partager leur expertise et échanger des bonnes pratiques dans le domaine de la sûreté portuaire et de la sécurité de la navigation.