Le Kenya progresse dans le domaine de la protection du milieu marin en concentrant ses efforts sur la mise en œuvre du Protocole de Londres, un cadre mondial visant à prévenir la pollution résultant de l'immersion de déchets en mer.
La protection des océans contre l'immersion en mer de déchets et autres matières dépend de la mise en œuvre intégrale du Protocole de Londres, qui nécessite des mécanismes nationaux visant à évaluer, autoriser, surveiller les activités de rejet en mer et de faire respecter les règles y afférentes.
Un atelier national organisé à Mombasa, du 2 au 4 décembre, a rassemblé plus de 25 hauts fonctionnaires de divers organismes gouvernementaux pour discuter des aspects juridiques, techniques et administratifs liés à l'application du Protocole de Londres au Kenya.
La formation comprenait une introduction au Protocole en tant que cadre juridique de la gestion de la pollution des mers et a examiné les obstacles éventuels à sa mise en œuvre.
Les participants ont discuté de la mise en place de systèmes nationaux de suivi, d'évaluation, de conformité et d'application, et ont exploré les prochaines étapes possibles pour la coordination et la coopération futures entre les organismes concernés.
Organisé par l'Autorité maritime kényane avec le soutien du Gouvernement britannique et mis en œuvre dans le cadre du Programme intégré de coopération technique de l'OMI, l'atelier a souligné l'engagement du Kenya à sauvegarder les écosystèmes océaniques, conformément à l'objectif de développement durable n° 14 des Nations Unies.