Les principaux organismes publics chargés d'assurer la sûreté maritime des Comores prennent des mesures pour améliorer la collaboration et rationaliser la prise de décision, avec le soutien de l'OMI.

Vingt-six fonctionnaires, dont des représentants du Ministère des transports, de l'Autorité portuaire, de l'Autorité maritime (ANAM), du Service des garde-côtes, des douanes, de la gendarmerie et des services de police et de renseignement, ont participé à un programme national de formation à la sûreté maritime qui s'est déroulé à Moroni (Comores), du 9 au 12 décembre.

La formation s'est concentrée sur la promotion d'une approche à l'échelle de l'ensemble des pouvoirs publics pour traiter les risques et les stratégies relatifs à la sûreté maritime nationale, par le biais d'un exercice initial de simulation et d'un atelier relatif au comité national de sûreté maritime. 

Au cours de l'exercice de simulation, les participants ont analysé leurs rôles respectifs et leur ligne de conduite dans divers scénarios de sûreté, tels que l'entrée d'un navire dans un port, l'arrivée d'un navire avec de la drogue, le détournement d'un navire en transit dans un port, le sabotage d'une installation portuaire et la gestion des passagers clandestins. 

Cet atelier a été suivi d'un atelier consacré à la mise en place d'une structure de comité national de sûreté maritime pour les Comores. Une fois créé, ce comité intergouvernemental réunirait toutes les parties prenantes concernées afin de coordonner les initiatives et les actions en matière de sureté maritime. Le comité national de sûreté maritime serait chargé d'élaborer un registre national des risques maritimes afin d'identifier et de hiérarchiser les lacunes en matière de sûreté, ainsi qu'une stratégie nationale de sûreté maritime visant à combler ces lacunes et à définir des objectifs à long terme. 

L'atelier faisait partie des activités financées par l'Union européenne dans le cadre du Projet de sûreté portuaire.