Une formation nationale axée sur l'amélioration de la sécurité des installations portuaires s'est achevée à Aden, au Yémen (14-16 janvier), dans le cadre du Programme régional pour la sûreté maritime dans la zone de la mer Rouge (projet de la mer Rouge) financé par l'UE.
Cette formation, organisée par l'OMI, vise à répondre aux menaces qui pèsent actuellement sur la sûreté maritime dans la région, telles que le terrorisme, la piraterie et la criminalité transnationale. Depuis novembre 2023, la région de la mer Rouge est également devenue une zone dangereuse en raison d'attaques contre le transport maritime international liées à des tensions géopolitiques plus larges.
Des représentants du ministère de l'Administration des Affaires maritimes, de l'Autorité portuaire, des organismes chargés de l'application des lois et d'autres parties prenantes ont participé à l'atelier. Il s'agit de la dernière d'une série d'activités ciblées mises en œuvre par l'OMI dans le cadre du projet de la mer Rouge pour renforcer la sécurité dans le port d'Aden.
Après avoir procédé à l'évaluation de la sûreté des installations portuaires, cette session s'est concentrée sur la conception et la mise en œuvre des plans de sûreté des installations portuaires (PFSP). Ces plans détaillent les mesures à prendre pour faire face aux risques identifiés et réduire au minimum les possibilités d'atteintes à la sûreté dans le port, tout en définissant les fonctions et les responsabilités respectives des différentes agences et du personnel de sûreté.
La formation a porté sur les mesures spéciales énoncées dans le chapitre XI-2 de la Convention SOLAS et dans le code ISPS, ainsi que sur les orientations connexes visant à renforcer la sûreté maritime. Les participants ont identifié les investissements nécessaires à la modernisation des infrastructures portuaires, à la formation, à l'équipement et aux ressources techniques pour contrer les menaces identifiées lors des évaluations de la sûreté des installations portuaires. Ils ont étudié la création de Comités de sécurité portuaire, conformément au Recueil de directives pratiques OMI/OIT sur la sûreté dans les ports.
Les discussions ont souligné l'importance de la coopération interinstitutions et le rôle de la sécurité en tant que pierre angulaire du développement maritime au Yémen et dans l'ensemble de la région de la mer Rouge.
L'atelier s'est déroulé dans le cadre du projet de la mer Rouge, financé par l'Union européenne et mis en œuvre grâce aux actions coordonnées de l'OMI, de l'Organisation internationale de police criminelle (INTERPOL), de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) et de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), à l'appui des pays participants : Djibouti, l'Éthiopie, la Somalie, le Soudan et le Yémen.