Cinq États Membres d'Amérique centrale et des Caraïbes étudient les possibilités de ratifier et de mettre en œuvre le protocole de Londres, traité mondial qui interdit le l'immersion de déchets en mer.
Lors d'un atelier de haut niveau organisé à Guatemala (5-7 mars), des fonctionnaire de catégorie supérieure du Costa Rica, de la République dominicaine, du Guatemala, du Honduras et du Nicaragua ont discuté de divers aspects liés au protocole de Londres qui interdit toute immersion en mer, sauf dans des conditions strictes.
Le traité prévoit également des mesures essentielles pour lutter contre le changement climatique, telles que la réglementation du captage et du stockage du carbone dans le sous-sol marin et des techniques de géo-ingénierie marine comme la fertilisation des océans.
Cet atelier sous-régional s'appuie sur des évaluations antérieures de la capacité de réaction de la région à l'adhésion et à la mise en œuvre du protocole de Londres, ainsi que sur une assistance nationale ciblée visant à soutenir l'adhésion des pays qui n'ont pas encore adhéré au traité.
Les délégués ont examiné les cadres juridiques de la gestion de la pollution des mers et ont discuté de l'élaboration de systèmes nationaux de délivrance de permis, de contrôle de la conformité, de surveillance sur le terrain et d'application de la loi. Les discussions ont également porté sur la manière dont l'OMI apporte un soutien ciblé à la mise en œuvre des dispositions du protocole de Londres, ainsi qu'une assistance aux pays non signataires en vue de leur adhésion.
Prochaines étapes
Pour l'avenir, les personnes participantes ont identifié des mesures concrètes pour renforcer la coordination et la coopération afin d'assurer une mise en œuvre efficace. Les délégués ont été encouragés à participer à la réunion des groupes scientifiques de la Convention de Londres/Protocole de Londres (10-14 mars) au Guatemala, soutenue par un Fonds d'affectation spéciale de la Convention et du Protocole de Londres.
L'atelier a mis l'accent sur le thème de la Journée mondiale de la mer de cette année, "Notre océan - Notre responsabilité - Notre chance", renforçant le rôle central du transport maritime dans la protection du milieu marin et la gestion des ressources océaniques. Il s'aligne également sur les initiatives des Nations Unies en matière de gestion des océans, de biodiversité et d'économie bleue.
Soutenir l'égalité des sexes
À l'occasion de la Journée internationale des femme 2025 (8 mars), un événement parallèle spécial a mis en vedette le Réseau des femmes des Autorités maritimes d'Amérique latine (Réseau MAMLa), l'un des réseaux professionnels régionaux mis en place par l'OMI afin de promouvoir une représentation plus équilibrée des femmes et des hommes dans le secteur des transports maritimes. Une représentante de la section guatémaltèque a présenté le travail de l'association en matière de promotion de l'égalité des sexes dans la gouvernance de l'environnement marin, en identifiant de futures possibilités de collaboration.
L'événement a été organisé par le Ministère de la défense nationale du Guatemala, avec le soutien de la Commission centraméricaine du transport maritime (COCATRAM), dans le cadre du Programme intégré de coopération technique (PICT) de l'OMI. Il souligne l'engagement permanent de l'OMI en faveur de l'objectif 14 des Nations unies pour le développement durable (Vie aquatique) et de l'amélioration de la gestion des océans dans la région.