Ce nouveau partenariat permettra de promouvoir la durabilité du secteur maritime grâce à tout un ensemble d’activités de renforcement des capacités dans les domaines de la protection de l’environnement et de la sécurité.

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Le Mémorandum d'entente a été signé ce jeudi 8 février par le Secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI), M. Kitack Lim, et le premier Vice-président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), M. Phil Bennett.

Ce nouveau partenariat permettra de promouvoir la durabilité du secteur maritime grâce à tout un ensemble d'activités de renforcement des capacités dans les domaines de la protection de l'environnement et de la sécurité.

L'Organisation maritime internationale (OMI) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) viennent de signer un nouvel accord de partenariat. Celui-ci permettra de promouvoir la durabilité du secteur maritime grâce à tout un ensemble d'activités de renforcement des capacités dans les domaines de la protection de l'environnement et de la sécurité. Elles serviront les secteurs maritime et portuaire de six pays sélectionnés – Azerbaïdjan, Égypte, Géorgie, Maroc, Tunisie et Turquie.

Cet accord rassemble donc deux parties prenantes. La première, l'OMI, est l'institution spécialisée des Nations Unies chargée d'établir des normes mondiales pour assurer la sécurité, la sûreté, l'efficacité et le respect de l'environnement dans les transports maritimes internationaux. La seconde, la BERD, possède l'expérience nécessaire pour soutenir la mise en place d'activités complètes de développement des transports et l'élaboration de pratiques à l'intention des secteurs maritime et portuaire.

Le Mémorandum d'entente a été signé ce jeudi 8 février par le Secrétaire général de l'OMI, M. Kitack Lim, et le premier Vice-président de la BERD, M. Phil Bennett. Cliquez ici pour visualiser les photos.

« Ce partenariat stratégique, qui permet d'associer l'influence et le mandat international de l'OMI à l'expérience et à l'expertise de la BERD en matière d'investissement et de financement, devrait largement contribuer à rendre les transports maritimes plus durables et à soutenir la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies », a déclaré le Secrétaire général de l'Organisation, M. Lim.

En tant que membre de la famille des Nations Unies, l'OMI œuvre activement à la réalisation du Programme de développement durable à l'horizon 2030 et des objectifs de développement durable. En effet, la plupart des éléments du Programme 2030 ne pourront être réalisés que dans un contexte où le commerce international et l'économie mondiale seront soutenus et facilités par un secteur des transports durable.

Il s'agit du tout premier accord à être conclu entre l'OMI et une banque multilatérale de développement.

En plus de financer les investissements, l'OMI et la BERD travailleront de concert, dans le cadre du Mémorandum d'entente, en vue d'offrir des services consultatifs techniques et de proposer un accompagnement pour la préparation et la planification des projets, le renforcement des capacités et le développement institutionnel. L'Organisation maritime internationale et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement mettront dans un premier temps l'accent sur les projets menés conjointement avec les autorités nationales des pays concernés.

La conduite d'une analyse des lacunes permettra de mettre en place des projets spécifiques qui se concentreront vraisemblablement sur toute une série de questions liées au respect de l'environnement et à la sécurité et qui seront axés sur l'application et le respect des règles de l'OMI. Les activités menées dans le cadre de ces projets pourraient couvrir :

  • les possibilités d'investissement dans les transports durables ;
  • la sécurité du transport des cargaisons solides en vrac et des marchandises dangereuses ;
  • la facilitation du trafic maritime, l'e-business et la mise en place d'un système de guichet unique maritime ;
  • l'identification de sites et de modèles commerciaux pour les installations de réception portuaires destinées aux déchets d'exploitation des navires ;
  • la cartographie des zones vulnérables et les exercices de lutte contre les déversements d'hydrocarbures ;
  • la promotion de la ratification et de l'application de l'Accord du Cap de 2012 sur la sécurité des navires de pêche ;
  • l'évaluation des émissions dans les ports et l'élaboration de stratégies de réduction des émissions ;
  • l'examen des possibilités de réduire la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre provenant des navires et d'améliorer leur rendement énergétique ;
  • les éventuelles réformes politiques et réglementaires relatives aux navires qui utilisent des sources d'alimentation électrique à terre dans les ports ;
  • l'identification des possibilités et des propositions d'investissement relatives aux infrastructures de soutage du gaz naturel liquéfié (GNL) ;
  • l'évaluation des risques liés aux bioinvasions marines et l'identification de sites clés pour les installations de réception portuaire et les mesures d'urgence, ainsi que pour les modèles commerciaux appropriés. 


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