Le Panama est devenu le dernier État à adhérer à la Convention sur la gestion des eaux de ballast (BWM). La part du tonnage de la flotte mondiale couverte par le traité est désormais de 53,28 % , représentant 53 Parties contractantes.

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Ce mercredi 19 octobre 2016, M. Jorge Barakat Pitty (à droite), Ministre des affaires maritimes du Panama, a rencontré M. Kitack Lim, Secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI), afin de lui remettre l'instrument d'adhésion à la Convention sur la gestion des eaux de ballast.

Le Panama est devenu le dernier État à adhérer à la Convention internationale de 2004 pour le contrôle et la gestion des eaux de ballast et sédiments des navires (Convention BWM). La part du tonnage de la flotte mondiale des navires de commerce couverte par le traité est désormais de 53,28 % , représentant 53 Parties contractantes.

Aux termes de la Convention BWM, qui entrera en vigueur le 8 septembre 2017, les navires seront tenus de gérer leurs eaux de ballast. Cela permettra d'empêcher la prolifération des espèces aquatiques envahissantes, lesquelles peuvent avoir des conséquences désastreuses sur les écosystèmes locaux, nuire à la biodiversité et causer des pertes économiques considérables.

Ce mercredi 19 octobre 2016, M. Jorge Barakat Pitty, Ministre des affaires maritimes du Panama, a rencontré M. Kitack Lim, Secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI), afin de lui remettre l'instrument d'adhésion à la Convention sur la gestion des eaux de ballast. Le Panama est le plus grand État du pavillon au monde, représentant 18,02 % du tonnage de la flotte mondiale des navires de commerce. Cliquez ici pour consulter les photos de leur rencontre.

M. Lim a salué l'adhésion du Panama et invité les États n'ayant pas encore ratifié la Convention BWM à le faire le plus tôt possible. Le mois dernier, l'adhésion de la Finlande a permis de remplir les critères nécessaires à l'entrée en vigueur du traité.

Le Secrétaire général de l'OMI a ainsi déclaré : « Je trouve encourageant que plus de la moitié du tonnage de la flotte mondiale des navires de commerce soit désormais couvert par le traité. Non seulement l'entrée en vigueur de la Convention sur la gestion des eaux de ballast permettra de réduire au maximum le risque de transfert d'espèces exotiques envahissantes par le biais des eaux de ballast des navires, mais elle permettra également de garantir l'uniformité des règles du jeu à l'échelle mondiale en proposant des normes de gestion des eaux de ballast claires et solides aux acteurs des transports maritimes internationaux. »

« J'encourage maintenant les États n'ayant pas encore ratifié la Convention BWM à le faire le plus tôt possible, afin que le plus grand pourcentage possible de la flotte mondiale soit soumis aux termes du traité au moment de son entrée en vigueur, en septembre 2017 » , a-t-il ajouté.

M. Barakat Pitty a quant à lui félicité l'OMI pour avoir réussi à remplir les critères nécessaires à l'entrée en vigueur de la Convention BWM. « Cet instrument sera d'une importance capitale pour continuer à démontrer l'engagement du secteur maritime en faveur de la protection de l'environnement » , a-t-il expliqué.

La Convention BWM a été adoptée en 2004 par l'Organisation maritime internationale (OMI), l'institution spécialisée des Nations Unies chargée d'élaborer des normes internationales pour assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et prévenir la pollution du milieu marin et de l'atmosphère.

La prolifération des espèces envahissantes a été reconnue comme l'une des plus grandes menaces pour le bien-être écologique et économique de la planète. Ces espèces endommagent gravement la biodiversité et sont aussi à l'origine d'effets directs ou indirects sur la santé. Les dommages à l'environnement sont la plupart du temps irréversibles et c'est pour cette raison que la Convention BWM vise à empêcher que les espèces aquatiques envahissantes ne prolifèrent davantage.


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