Grâce à un ambitieux projet de technologie maritime, un réseau mondial de Centres de coopération de technologie maritime (MTCC) a pu voir le jour dans cinq régions cibles.

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« Alors que nous entrons dans une nouvelle ère, le projet GMN permet de couvrir deux des thèmes prioritaires de l'OMI et de ses États Membres. Il y a, d'une part, le développement de technologies nouvelles et innovantes et, d'autre part, le renforcement des capacités nécessaires. Ce dernier s'adresse tout particulièrement aux pays en développement car le renforcement de leurs capacités leur permettra d'adopter les technologies en question et d'en tirer le meilleur parti », a déclaré le Secrétaire général de l'OMI.

Grâce à un ambitieux projet de technologie maritime, un réseau mondial de Centres de coopération de technologie maritime (MTCC) a pu voir le jour dans cinq régions cibles.

Ce lundi 4 décembre a eu lieu le lancement officiel d'un réseau mondial d'excellence en technologie maritime au siège de l'Organisation maritime internationale (OMI), à Londres.

Les Directeurs des cinq Centres de coopération de technologie maritime (MTCC) – répartis dans les cinq régions cibles que sont l'Afrique, l'Amérique latine, l'Asie, les Caraïbes et le Pacifique – ont signé un Mémorandum d'entente afin d'officialiser la mise en place de ce réseau mondial.

Ce dernier constitue la base d'un ambitieux projet de technologie maritime, le projet GMN, financé par l'Union européenne (UE) et mis en œuvre par l'Organisation maritime internationale (OMI). 

Les MTCC devront faire preuve de leadership pour promouvoir l'adoption de technologies et d'opérations à faible émission de carbone et la réduction des émissions nocives provenant des navires. En favorisant la mise en place d'activités d'information et de sensibilisation et la collaboration entre les différents acteurs régionaux, les MTCC aideront les pays à élaborer des politiques et des mesures nationales de rendement énergétique des transports maritimes, à promouvoir l'adoption de technologies et d'opérations à faible émission de carbone dans le secteur maritime et à établir, à titre expérimental, des systèmes pour la collecte et la notification de données relatives à la consommation de combustible des navires.

Au cours de la cérémonie de signature, le Secrétaire général de l'OMI, M. Kitack Lim, a tenu à féliciter les représentants des cinq Centres, les institutions hôtes des MTCC, les pays et les régions hôtes, l'UE et l'équipe de l'OMI pour la rapidité avec laquelle le réseau mondial, dont la création avait été évoquée pour la première fois il y a deux ans, a pu voir le jour.  

« Alors que nous entrons dans une nouvelle ère, le projet GMN permet de couvrir deux des thèmes prioritaires de l'OMI et de ses États Membres. Il y a, d'une part, le développement de technologies nouvelles et innovantes et, d'autre part, le renforcement des capacités nécessaires. Ce dernier s'adresse tout particulièrement aux pays en développement car le renforcement de leurs capacités leur permettra d'adopter les technologies en question et d'en tirer le meilleur parti », a expliqué M. Lim.

« Nous vivons aujourd'hui dans un monde où les nouvelles technologies semblent transformer profondément chacun des aspects de notre vie, et le secteur des transports maritimes n'échappe pas à cette réalité. La technologie est la clé pour assurer un avenir plus sûr et durable dans le secteur maritime », a-t-il ajouté.

Le projet GMN soutient les travaux de l'OMI dans la réalisation de trois des objectifs de développement durable des Nations Unies : l'objectif 13, « Prendre d'urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques et leurs répercussions » ; l'objectif 7, « Garantir l'accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable » ; et l'objectif 9, « Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l'innovation ». Le projet GMN soutient également la coopération internationale visant à faciliter l'accès aux sciences et aux technologies de l'énergie propre, notamment le rendement énergétique et les nouvelles technologies de combustion propre des combustibles fossiles, et encourage l'investissement dans l'infrastructure énergétique et les technologies propres dans le domaine de l'énergie.

À l'issue de la cérémonie de signature, les Directeurs des MTCC ainsi que les représentants des Centres, de l'UE et de l'OMI se sont réunis pour le Comité directeur du projet.

Le 7 décembre 2017 se tiendra la toute première réunion du Comité mondial des parties prenantes. Celui-ci réunira plusieurs experts techniques afin de favoriser le partage d'idées et de formuler des orientations stratégiques à long terme. La participation au Comité est volontaire et non rétribuée.

Les cinq institutions retenues pour accueillir les cinq Centres sont les suivantes :  

  • MTCC de la région Afrique : Université d'agriculture et de technologie Jomo Kenyatta (JKUAT), Mombasa (Kenya)
  • MTCC de la région Amérique latine : Université maritime internationale du Panama (UMIP), Panama
  • MTCC de la région Asie : Université maritime de Shanghai (SMU), Chine
  • MTCC de la région Caraïbes : Université de Trinité-et-Tobago (UTT), Trinité-et-Tobago
  • MTCC de la région Pacifique : le Secrétariat général de la Communauté du Pacifique (CPS), Suva (Fidji)

Les personnes suivantes ont signé le Mémorandum d'entente : M. Robert Kiplimo, Directeur du  MTCC de la région Afrique ; M. Jin Yongxing, Directeur du MTCC de la région Asie ; Mme Vivian Rambarath-Parasram, Directrice du MTCC de la région Caraïbes ; M. Eladio Peñaloza, Directeur du MTCC de la région Amérique latine ; et M. Thierry Nervale, Directeur du MTCC de la région Pacifique.

Mme Magda Kopczynska, Directrice de la Direction générale de la mobilité et des transports (DG MOVE) de la Commission européenne, était également présente lors de la cérémonie.

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