La phase I du projet SENSREC, lequel vise à améliorer les normes environnementales et sécuritaires applicables au secteur bangladais du recyclage des navires, a été achevée avec succès.

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Ensemble, l'Organisation maritime internationale (OMI), le gouvernement de la République populaire du Bangladesh et le Secrétariat des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm (BRS) ont mis en œuvre la phase I du projet de Recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires au Bangladesh (SENSREC) sur une période de 30 mois.

Après le bon déroulement de la phase I du projet SENSREC, lequel vise à améliorer les normes environnementales et sécuritaires applicables au secteur bangladais du recyclage des navires, le gouvernement du Bangladesh cherche activement à établir des partenariats internationaux et à obtenir un soutien financier afin d'aider les installations de recyclage des navires du pays à devenir plus écologiques et durables.

Ensemble, l'Organisation maritime internationale (OMI), le gouvernement de la République populaire du Bangladesh et le Secrétariat des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm (BRS) ont mis en œuvre la phase I du projet de Recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires au Bangladesh (SENSREC) sur une période de 30 mois.

Le 22 février dernier, lors d'une réunion de haut niveau organisée à Dacca (Bangladesh) après la visite de plusieurs chantiers de recyclage, les parties prenantes ont mis l'accent sur le fait que les cinq modules de travail prévus par le projet SENSREC avaient été réalisés avec succès. Cliquez ici pour visualiser les photos.

Ces modules de travail prévoyaient des études économiques et environnementales sur le secteur du recyclage des navires au Bangladesh ; des études sur la gestion des matières potentiellement dangereuses ; l'amélioration du système de guichet gouvernemental unique (dans le cadre duquel tous les ministères concernés par le recyclage des navires fournissent un point de contact unique pour les questions connexes) ; l'élaboration de contenus de formation ; et la préparation d'un document de suivi permettant d'appliquer les recommandations de la phase I au cours de la phase II.

La phase II du projet doit désormais se concentrer sur la construction d'une installation de gestion des déchets spécifique pour le traitement, le stockage et l'évacuation des déchets dangereux, ainsi que sur le déploiement d'un programme de formation complet à l'intention des travailleurs des chantiers de recyclage, mais également des superviseurs et des responsables gouvernementaux.

Le projet a été majoritairement financé par l'Agence norvégienne de coopération pour le développement (Norad). L'Union européenne (UE) a également soutenu le projet en lui allouant des fonds supplémentaires par le biais du Secrétariat des Conventions de Bâle, de Rotterdam et de Stockholm (BRS).

S'exprimant lors de l'événement, Son Excellence Mme Sidsel Bleken, Ambassadrice de Norvège au Bangladesh, a tenu à souligner les progrès majeurs réalisés jusqu'à présent : « D'importants progrès ont été réalisés dans le cadre du projet SENSREC, lesquels ont permis de renforcer les normes environnementales, sécuritaires et sanitaires, et d'élaborer des programmes de formation appropriés qui devraient favoriser la durabilité du secteur du recyclage des navires au Bangladesh. Il est maintenant primordial d'appliquer ces mesures, et plus particulièrement le programme de formation à l'intention des travailleurs. »

« Au regard de la dynamique positive créée lors de la phase I du projet, et en réponse aux demandes formulées par les parties prenantes du secteur, l'Ambassade de Norvège a décidé de renouveler son soutien au secteur bangladais du recyclage des navires. L'objectif est, d'une part, de franchir une étape supplémentaire en matière de renforcement des capacités et, d'autre part, de soutenir l'application des normes environnementales, sécuritaires et sanitaires en institutionnalisant ce programme de formation dans la pratique » , a-t-elle ajouté.

Au cours de la séance d'ouverture de cette rencontre de haut niveau se sont également exprimés M. Amir Hossain Amu, Ministre de l'industrie du Bangladesh ; Mme Parag, Secrétaire adjointe auprès du Ministère de l'industrie du Bangladesh ; Mme Yasmin Sultana, Directrice nationale du projet ; et M. Stefan Micallef, Directeur de la Division du milieu marin de l'OMI.

Ce dernier a par exemple déclaré : « L'achèvement de la phase I du projet ne constitue en rien la fin de l'initiative visant à améliorer le secteur bangladais du recyclage des navires. Il s'agit au contraire d'un tremplin, ou en tout cas d'un excellent point de départ, qui ouvrira la voie vers des évolutions futures. De son côté, l'OMI continuera de coopérer avec la République populaire du Bangladesh et de soutenir autant que possible les efforts qu'elle déploie pour développer la formation au sein du secteur. »

Avec une capacité annuelle de plus de 8,8 millions de tonnes brutes, le Bangladesh est le deuxième État recycleur au monde en termes de volume, juste derrière le voisin indien.

Compte tenu du succès de la phase I du projet SENSREC, le Bangladesh devrait pouvoir progresser vers l'adhésion à la Convention internationale de Hong Kong pour le recyclage sûr et écologiquement rationnel des navires (Convention sur le recyclage des navires) et satisfaire aux normes internationales énoncées par celle-ci.

Le projet a été coordonné par une unité dédiée mise en place par l'OMI et dotée de bureaux et d'un administrateur de projet situés à Dacca. Enfin, un certain nombre de consultants nationaux et internationaux sont intervenus pour mener les activités techniques prévues par le projet.

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