Le Secrétaire général de l'OMI salue la déclaration du Conseil de sécurité de l'ONU qui encourage les États de la région et les organisations régionales à renforcer la coopération en matière de sécurité et de sûreté maritimes.

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​​​Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité de l'ONU a loué le Fonds d'affectation spéciale de l'OMI pour la sûreté maritime en Afrique de l'Ouest et du Centre et les efforts déployés par ce dernier afin d'aider au renforcement des capacités de l'Afrique de l'Ouest et du Centre en matière de sûreté maritime. Le Conseil de sécurité a par ailleurs encouragé les États Membres à contribuer financièrement au Fonds. De son côté, le Secrétaire général de l'OMI, M. Kitack Lim, a exprimé sa reconnaissance aux États ayant d'ores et déjà contribué au Fonds.​

Le Secrétaire général de l'OMI, M. Kitack Lim, a salué la déclaration du Président du Conseil de sécurité de l'ONU (S/PRST/2016/4) dans laquelle le Conseil condamne fermement les meurtres, séquestrations, prises d'otages et vols commis par des pirates dans le golfe de Guinée, et encourage les États de la région et les organisations régionales à renforcer la coopération en matière de sécurité et de sûreté maritimes. La déclaration reconnaît également les efforts déployés par les pays de la région pour adopter des mesures visant, d'une part, à lutter contre les actes de pirateries, les vols à main armée à l'encontre des navires et la criminalité transnationale organisée comme, par exemple, le trafic de drogues, et, d'autre part, à améliorer la sécurité et la sûreté maritimes.

Selon les rapports soumis à l'Organisation maritime internationale (OMI) et publiés sur GISIS, la base de données de l'Organisation sur la piraterie et les vols à main armée, le golfe de Guinée recense près de 40 % des actes de piraterie et des vols à main armée à l'encontre des navires signalés dans le monde cette année. En 2015, il s'agissait de la troisième zone maritime la plus dangereuse au monde. Depuis le 1er janvier 2016, le nombre d'incidents signalés a augmenté de 36 % par rapport à la même période en 2015. De plus, le nombre de personnes séquestrées en mer est d'ores et déjà équivalent au nombre total pour l'ensemble de l'année 2015. L'augmentation de ces incidents particulièrement violents est une source d'inquiétude majeure.  

L'OMI travaille aux côtés des États de la région et des organisations régionales afin d'aider au développement du secteur maritime et de l'économie bleue, tout en œuvrant en faveur d'une sûreté maritime plus efficace. Outre la lutte contre les actes de piraterie et les vols à main armée à l'encontre des navires, les États de la région, qui bénéficient d'une assistance en la matière, sont encouragés à élaborer des stratégies globales couvrant un ensemble de questions, dont la recherche et le sauvetage en mer, la protection du milieu marin, la sûreté de la chaîne d'approvisionnement énergétique, le terrorisme maritime, les mouvements migratoires mixtes dangereux effectués par mer et d'autres activités illicites comme, par exemple, le trafic de drogues, le trafic d'armes, la traite de personnes et la pêche illégale.

Dans sa déclaration, le Conseil de sécurité de l'ONU a loué le Fonds d'affectation spéciale de l'OMI pour la sûreté maritime en Afrique de l'Ouest et du Centre et les efforts déployés par ce dernier afin d'aider au renforcement des capacités de l'Afrique de l'Ouest et du Centre en matière de sûreté maritime. Le Conseil de sécurité a par ailleurs encouragé les États Membres à contribuer financièrement au Fonds. De son côté, le Secrétaire général de l'OMI, M. Kitack Lim, a exprimé sa reconnaissance aux États ayant d'ores et déjà contribué au Fonds.