Les dirigeants de l'OMI et de l'OMD plaident pour la mise en place d'une approche coordonnée et proactive pour maintenir l'intégrité de la chaîne d'approvisionnement mondiale.

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​Les administrations douanières et les autorités de l'État du port doivent continuer de faciliter la circulation transfrontalière des fournitures médicales vitales, des produits agricoles essentiels et d'autres marchandises afin de minimiser l'impact global de la pandémie de COVID-19 sur les économies et les sociétés.

Il est essentiel que les échanges commerciaux par voie maritime se poursuivent afin de maintenir l'approvisionnement en biens essentiels, y compris en matériel médical vital, pendant la situation mondiale sans précédent qui découle de la pandémie de COVID-19. Tel est le message d'une déclaration commune des dirigeants de l'Organisation maritime internationale (OMI) et de l'Organisation mondiale des douanes (OMD), diffusée le vendredi 17 avril.

Le Secrétaire général de l'OMI, Kitack Lim, et le Secrétaire général de l'OMD, Kunio Mikuriya, ont prié instamment les administrations douanières et les autorités de l'État du port, ainsi que toutes les autres agences concernées, de mettre en place une approche coordonnée et proactive pour maintenir l'intégrité de la chaîne d'approvisionnement mondiale afin de ne pas perturber inutilement la circulation des marchandises essentielles sur les voies maritimes. 

La déclaration commune fait remarquer que des ports sont fermés et des navires se voient refuser l'entrée en raison des restrictions aux déplacements et des fermetures de frontières imposées pour ralentir la propagation de la maladie et atténuer ses impacts. Le texte prévient que de telles restrictions peuvent entraver l'acheminement du soutien technique et de l'aide nécessaires vers les pays concernés, et ainsi entraîner des conséquences sociales et économiques négatives. 

La déclaration commune rappelle qu'il est essentiel que les administrations douanières et les autorités de l'État du port continuent de faciliter la circulation transfrontalière des fournitures médicales vitales, des produits agricoles essentiels et d'autres marchandises afin de minimiser l'impact global de la pandémie de COVID-19 sur les économies et les sociétés.

Les deux organisations ont souligné l'importance primordiale de la communication, de la coordination et de la coopération, tant au niveau national que local, entre les navires, les installations portuaires, les administrations douanières et les autres autorités compétentes. Les douanes et les administrations portuaires sont invitées à collaborer pour remédier aux perturbations qui touchent la chaîne d'approvisionnement mondiale, afin de préserver la santé et le bien-être de tous et toutes.

La déclaration commune fait également état des recommandations et des orientations déjà émises par les deux organisations. L'OMI a notamment diffusé une série de recommandations à l'intention des gouvernements et des autorités nationales compétentes, proposées par un vaste éventail d'associations internationales qui représentent le secteur des transports maritimes. Parmi ces recommandations, l'Organisation demande spécifiquement aux gouvernements de désigner les gens de mer professionnels et le personnel maritime, quelle que soit leur nationalité, comme des « travailleurs-clés » assurant un service essentiel. (Consultez le communiqué de presse pour plus de détails).

Cette déclaration commune survient au moment où on constate une hausse spectaculaire de la demande et de la circulation transfrontalière des marchandises de secours (incluant des médicaments, fournitures et équipements médicaux). 

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