L'OMI continue de soutenir les efforts internationaux visant à lutter contre le déversement d'hydrocarbures impliquant le MV Wakashio, qui s'est brisé en deux après s'être échoué au large de Maurice.

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Les opérations sur place se concentrent maintenant sur les manœuvres d'assistance et l'enlèvement du navire, en plus du travail de récupération du pétrole et de nettoyage des plages qui se poursuit. La zone touchée est située dans une zone très sensible qui comprend le parc marin de Blue Bay, l'île aux Aigrettes et les sites Ramsar.

L'OMI continue de soutenir les efforts internationaux visant à lutter contre le déversement d'hydrocarbures impliquant le MV Wakashio, qui s'est brisé en deux après s'être échoué au large de Maurice. L'OMI et le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) ont conjointement déployé un expert, qui conseille le gouvernement de Maurice sur l'atténuation des impacts du déversement sur l'environnement et les communautés côtières.

L'expert en lutte contre les déversements d'hydrocarbures est sur place depuis le 12 août. Il fournit des conseils techniques, participe à de nombreuses visites sur le terrain et réunions opérationnelles et assure la liaison avec les différents intervenants impliqués dans les efforts de lutte contre le déversement.

Une proportion importante des hydrocarbures qui se trouvaient à bord du MV Wakashio a pu être enlevée avant que le navire se brise en deux, le samedi 15 août. On estime que plus de 3 000 tonnes de carburant ont été extraites du navire, mais il reste une certaine quantité de résidus et d'autres hydrocarbures dans la partie arrière.

Les opérations sur place se concentrent maintenant sur les manœuvres d'assistance et l'enlèvement du navire, en plus du travail de récupération du pétrole et de nettoyage des plages qui se poursuit. La zone touchée est située dans une zone très sensible qui comprend le parc marin de Blue Bay, l'île aux Aigrettes et les sites Ramsar.

Le Secrétaire général de l'OMI, Kitack Lim, a déclaré : « Je tiens à féliciter tous ceux qui participent aux efforts internationaux visant à soutenir le gouvernement de Maurice et à atténuer l'impact du déversement d'hydrocarbures impliquant le MV Wakashio. »

« J'attends avec impatience la tenue d'une enquête complète sur cet événement afin que les résultats et les conclusions puissent être présentés à l'OMI et que nous puissions donner suite à toute recommandation », a ajouté M. Lim.

L'OMI continue de collaborer avec d'autres entités des Nations Unies, notamment le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et le Programme opérationnel pour les applications satellitaires (UNOSAT), ainsi qu'avec d'autres parties prenantes qui participent aux efforts d'intervention. Un certain nombre de pays, dont la France et le Japon, assistent également le gouvernement de Maurice, qui a activé son Plan national d'urgence en cas de déversement d'hydrocarbures.  

En plus de l'expert déployé par l'OMI et l'OCHA, le propriétaire du navire et l'International Tanker Owners Pollution Federation (ITOPF) mobilisent également des experts en matière d'environnement et de déversements d'hydrocarbures.  La compagnie SMIT Salvage a été désignée par le propriétaire du navire pour superviser les opérations d'assistance.

Le régime de responsabilité et d'indemnisation de l'OMI joue en partie un rôle dans le cadre de cet événement. Le MV Wakashio a une assurance obligatoire en vertu de la Convention sur les hydrocarbures de soute de 2001, qui concerne les réclamations liées aux dommages matériels et à la pollution, conformément aux limites prévues par les instruments pertinents (notamment la Convention LLMC) et la législation nationale en vigueur. Puisque le navire impliqué est un vraquier, d'autres conventions internationales spécifiques aux dommages dus à la pollution par les pétroliers (tels que le FIPOL) ne s'appliquent pas dans ce cas.

Le MV Wakashio s'est échoué le 25 juillet au large de la zone naturelle de Pointe d'Esny, sur la côte sud-est de Maurice. Du pétrole a commencé à s'échapper à la suite de conditions météorologiques difficiles. Environ 3 894 tonnes de fuel-oil à faible teneur en soufre, 207 tonnes de diesel et 90 tonnes d'huile lubrifiante se trouvaient à bord.