Financement de la première étape du plan coordonné par les Nations Unies pour faire face à la menace d'un déversement majeur d'hydrocarbures provenant de l'unité flottante de stockage et de déchargement (FSO) Safer.
Le Secrétaire général de l'Organisation maritime internationale (OMI), M. Kitack Lim, s'est félicité du progrès considérable réalisé avec l'obtention du financement de la première étape d'un plan coordonné par les Nations Unies pour faire face à la menace d'un déversement d'hydrocarbures majeur provenant de l'unité flottante de stockage et de déchargement (FSO) Safer, amarrée au large du Yémen.
À la suite d'une manifestation parallèle organisée en marge de l'Assemblée générale des Nations Unies à New York (États-Unis), il a été confirmé que 77 millions de dollars avaient été promis à la suite d'une campagne de financement. (En savoir plus : UN News)
Cela est suffisant pour commencer la première phase d'urgence de l'opération prévue. Il s'agit d'atténuer les risques en transférant les hydrocarbures contenus dans l'unité flottante de stockage et de déchargement, en état de détérioration, vers un navire temporaire sûr.
"Je suis heureux que la communauté internationale se soit unie pour soutenir les efforts déployés par les Nations Unies pour atténuer la menace d'une catastrophe environnementale imminente", a déclaré M. Lim. " "Il s'agit d'une étape importante dans notre travail de collaboration pour faire face à cette menace. En agissant maintenant, nous avons de bonnes chances de prévenir la catastrophe".
L'OMI a soutenu les efforts de planification d'urgence dans la région afin de se préparer à un éventuel déversement provenant du FSO Safer et d'en limiter les effets s'il se produit. Un déversement d'hydrocarbures provenant du FSO Safer serait une catastrophe humanitaire et environnementale, avec des répercussions économiques très importantes pour les transports maritimes et le secteur maritime dans toute la région.
La manifestation au niveau ministériel parallèle à l'Assemblée générale des Nations Unies a été co-organisée par la République fédérale d'Allemagne, le Royaume des Pays-Bas et les États-Unis d'Amérique.
Un montant supplémentaire de 38 millions de dollars est encore nécessaire pour une solution à plus long terme. D'autres promesses de financement sont bienvenues et encouragées.