Des pays de différentes régions du monde font équipe pour lutter contre les déchets plastiques en mer dans le cadre du projet GloLitter.

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Les déchets plastiques ont des effets dévastateurs sur nos océans, la faune et la flore marines et la santé humaine. Ils ont également des répercussions mesurables sur les secteurs de la pêche et des transports maritimes.​

Un projet international d'envergure visant à réduire les déchets plastiques en mer provenant des secteurs des transports maritimes et des pêcheries connaît un départ réussi, grâce à l'adhésion de 30 pays. Cinq régions du monde seront représentées dans cet effort mondial, soit l'Asie, l'Afrique, l'Amérique latine, les Caraïbes et le Pacifique.

Le projet GloLitter est mis en œuvre par l'Organisation maritime internationale (OMI) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO). Le financement initial provient du Gouvernement norvégien, via l'Agence norvégienne de coopération pour le développement (NORAD).

Le Projet de partenariats GloLitter vise à aider les transports maritimes et les pêcheries à progresser vers un avenir comprenant moins de plastique. Pour atteindre cet objectif, le projet aidera les pays en développement à mettre en œuvre les meilleures pratiques en matière de prévention, de réduction et de contrôle des déchets plastiques en mer provenant de ces secteurs.

Les déchets plastiques ont des effets dévastateurs sur nos océans, la faune et la flore marines et la santé humaine. Ils ont également des répercussions mesurables sur les secteurs de la pêche et des transports maritimes.

En effet, les engins de pêche rejetés en mer peuvent poser un risque sérieux pour les pêcheurs, puisque les filets ou les lignes peuvent s'emmêler dans les hélices des navires ou endommager les moteurs. Il y a également des conséquences économiques lorsque les pêcheurs perdent leurs engins ou que des poissons sont capturés dans des engins abandonnés.

Les conteneurs perdus peuvent aussi présenter un risque de collision avec les navires. Il est essentiel de réduire et de prévenir le rejet des déchets plastiques en mer pour assurer la sauvegarde des ressources marines côtières et mondiales.

Le chef du Département des partenariats et projets de l'OMI, Jose Matheickal, a souhaité la bienvenue aux pays qui se joignent au projet. Il a déclaré : « les déchets marins sont un fléau pour les océans et pour la planète. Je suis ravi de constater que 30 pays se sont engagés à joindre cette initiative et à travailler avec l'OMI et la FAO pour faire face à ce problème grandissant. Leur expérience et les meilleures pratiques qui seront développées serviront de modèle dans le monde entier. J'ai hâte de voir les résultats au fur et à mesure de l'avancement du projet », a déclaré M. Matheickal.

« Les déchets plastiques ont un effet dévastateur sur la vie aquatique et la santé humaine » a déclaré le directeur des Pêches et de l'Aquaculture de la FAO, Manuel Barange.  « Cette initiative représente une étape importante dans la lutte contre ce problème et contribuera à protéger les écosystèmes ainsi que les moyens d'existence de ceux qui dépendent de l'océan. »

Pays partenaires principaux et pays partenaires

Dix pays ont été confirmés en tant que pays partenaires principaux et vingt autres pays ont été sélectionnés à titre de pays partenaires du projet GloLitter.

Les pays partenaires principaux joueront un rôle de meneur dans leurs régions respectives et feront la promotion de mesures nationales à l'appui du Plan d'action de l'OMI sur les détritus marins et des Directives volontaires de la FAO sur le marquage des engins de pêche. Les pays partenaires principaux et les pays partenaires travailleront en collaboration, grâce à la mise en place de jumelages, afin de bâtir un soutien régional pour le projet.

Les 10 pays partenaires principaux sont : le Brésil, le Costa Rica, la Côte d'Ivoire, l'Inde, l'Indonésie, la Jamaïque, le Kenya, Madagascar, le Nigéria et Vanuatu.

Les 20 pays partenaires sont : l'Argentine, Cabo Verde, la Colombie, l'Équateur, la Gambie, les Îles Salomon, le Mozambique, le Nicaragua, Panama, le Pérou, les Philippines, la République-Unie de Tanzanie, le Sénégal, le Sri Lanka, le Soudan, la Thaïlande, le Timor-Leste, le Togo, Tonga et le Viet Nam.

Une action globale et concrète

Au cours des prochains mois, les unités de coordination du projet de l'OMI et de la FAO travailleront en collaboration avec les pays partenaires principaux afin d'élaborer des plans de travail nationaux adaptés aux besoins de chaque pays, de fournir l'assistance technique et la formation nécessaires à la mise en œuvre de ces plans et de faciliter les accords de jumelages entre pays partenaires principaux et pays partenaires.

Le projet GloLitter permettra aux pays partenaires d'acquérir des connaissances et des outils, ce qui comprend des documents d'orientation, du matériel de formation et des méthodologies pour les aider à faire respecter les réglementations existantes. Il s'agit notamment des règles sur la prévention de la pollution par les ordures prévues par l'annexe V de la Convention internationale pour la prévention de la pollution par les navires (MARPOL), qui interdisent le rejet en mer, par les navires, de matières plastiques, incluant les engins de pêche. Un autre régime conventionnel, la Convention de Londres et le Protocole de Londres, réglemente le rejet de déchets provenant des navires, autorisant uniquement l'immersion de certains types de déchets non dangereux.

Le projet fera aussi la promotion du respect des différents instruments de la FAO, y compris les Directives volontaires sur le marquage des engins de pêche, en plus de promouvoir les initiatives existantes, telles que la Global Ghost Gear Initiative.

Le projet se penchera sur la disponibilité et le caractère adéquat des installations de réception portuaire et leurs liens avec les systèmes nationaux de gestion des déchets. Il élaborera un « plan modèle de gestion des déchets portuaires », qui comprendra le concept d'économie circulaire et qui sera mis à l'essai dans des ports désignés dans les pays participants.

Le projet abordera la question du traitement des engins de pêche abandonnés, perdus ou rejetés. Des initiatives pilotes seront menées avec des organisations de femmes du secteur des pêches afin de réduire l'utilisation du plastique dans les pêcheries, la transformation et la commercialisation du poisson, et de collecter le plastique pour le recycler.

Le projet facilitera la mise en place de partenariats public-privé afin de favoriser la mise au point de solutions de gestion des déchets plastiques rejetés dans le milieu marin, notamment en examinant les moyens de diminuer l'utilisation du plastique, de même que des possibilités de réutiliser et de recycler les plastiques.

Ces efforts visant à réduire les déchets plastiques sont conformes au Plan d'action de l'OMI pour traiter le problème des déchets plastiques en mer provenant des navires.

Les documents produits dans le cadre du projet seront disponibles sur la page web du projet GloLitter.

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Pour plus d'informations, veuillez contacter :

L'Organisation maritime internationale (OMI) est l'institution spécialisée des Nations Unies chargée d'assurer la sécurité et la sûreté des transports maritimes et de prévenir la pollution des mers et de l'atmosphère par les navires. Les travaux de l'OMI soutiennent la réalisation des objectifs de développement durable des Nations Unies. 

www.imo.org

Contact : Tamara Barabadze, directrice du projet GloLitter pour l'OMI

Tbarabad@imo.org 

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L'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) est l'institution spécialisée des Nations Unies qui dirige l'action menée au niveau international pour vaincre la faim. L'objectif de la FAO est de parvenir à la sécurité alimentaire pour tous et de faire en sorte que les populations aient un accès régulier à une alimentation de qualité et en quantités suffisantes pour mener une vie active et saine. Avec plus de 194 États Membres, la FAO travaille dans plus de 130 pays à travers le monde. Nous pensons que tout le monde peut jouer un rôle pour éradiquer la faim.

www.fao.org

Contact : Amparo Perez-Roda, coordinatrice du projet GloLitter pour la FAO.

Amparo.PerezRoda@fao.org