La Norvège accorde une aide financière importante aux travaux menés avec les pays en développement pour réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des transports maritimes.

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Le Secrétaire général de l'OMI, M. Kitack Lim (à gauche), et Mme Ragnhild Sjoner Syrstad, Secrétaire d'État du ministère norvégien du climat et de l'environnement, avec l'accord de la phase 2 du projet GreenVoyage2050.

Un projet majeur visant à garantir qu'aucun pays ne soit laissé pour compte concernant la décarbonation du secteur maritime devrait se poursuivre jusqu'en 2030, grâce à une nouvelle injection importante de fonds.   

Le Gouvernement norvégien a confirmé un financement de 210 millions de couronnes norvégiennes (19,4 millions de dollars américains) pour la deuxième phase du projet GreenVoyage2050 de l'OMI, dans le cadre d'un accord entre la Norvège et l'OMI qui a été signé le 28 septembre, Journée mondiale de la mer, lors du Forum de l'innovation OMI-PNUE-Norvège.  

Le projet GreenVoyage2050 est mis en œuvre par l'Organisation maritime internationale (OMI) depuis 2019. L'OMI a travaillé en collaboration avec certains pays en développement dans le monde entier, notamment des petits États insulaires en développement (PEID) et des pays les moins avancés (PMA), et son partenariat avec des associations internationales s'occupant de questions maritimes, d'autres organismes des Nations Unies et le secteur, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant des navires. 

Ce financement substantiel facilite l'extension du projet au-delà de la première phase qui s'achève en décembre 2023. Au cours de la deuxième phase, le projet continuera à soutenir les pays en développement afin de les aider à respecter leurs engagements en matière de changements climatiques et à atteindre les objectifs de rendements énergétique des navires, conformément aux niveaux d'ambition définis dans la Stratégie de l'OMI concernant les gaz à effet de serre. La Stratégie de l'OMI de 2023 concernant la réduction des émissions de gaz à effet de serre provenant des navires, adoptée en juillet, fixe l'objectif ambitieux de parvenir à réduire à zéro les émissions nettes de GES avant ou vers 2050, c'est-à-dire aux alentours de cette date. 

Le projet GreenVoyage2050 de l'OMI a été lancé en mai 2019 pour apporter un soutien à certains pays afin d'établir des cadres réglementaires et des plans d'action nationaux visant à réduire les émissions de GES provenant des navires, s'alignant sur la mise en application de la Stratégie initiale de l'OMI concernant les GES, qui a été adoptée en 2018. Le projet a permis de soutenir les pays partenaires dans l'adoption de technologies vertes, grâce à l'identification, au développement et à la mise en œuvre de projets pilotes. 

Dans le cadre de la deuxième phase du projet, les projets pilotes existants dans les pays partenaires continueront d'être soutenus. Il s'agit notamment de projets pilotes qui facilitent le partage des meilleures pratiques opérationnelles, catalysent l'adoption de technologies à rendement énergétique élevé et aident les pays à explorer les possibilités de production et de fourniture de combustibles à faible teneur en carbone ou à teneur nulle en carbone, en liant encore davantage le projet à la transition énergétique mondiale. Le nombre de pays partenaires et de nouveaux projets pilotes sera augmenté.  

L'Alliance mondiale du secteur à l'appui des transports maritimes à faibles émissions de carbone (GIA) continuera de fonctionner dans le cadre du projet GreenVoyage2050. Le GIA offre une plateforme aux principaux propriétaires de navires et opérateurs privé, aux sociétés de classification, aux constructeurs et fournisseurs de moteurs et de technologies, aux fournisseurs de big data, aux compagnies pétrolières et aux ports dans le but d'identifier et de mettre au point des solutions innovantes pour lever les obstacles communs à l'adoption et à la mise en œuvre de technologies, de meilleures pratiques opérationnelles et de combustibles de substitution à faible teneur en carbone et à zéro émission de carbone. 

Mme Ragnhild Sjoner Syrstad, Secrétaire d'État au ministère norvégien du climat et de l'environnement, a déclaré : "La Norvège s'est engagée à veiller à ce que les pays en développement reçoivent le soutien et les ressources nécessaires pour progresser dans la réalisation de leurs objectifs en matière de réduction des émissions. Nous pensons que l'action menée l'OMI pour soutenir les pays en développement est extrêmement importante et nous sommes heureux que notre contribution continue la poursuite du travail entrepris par le projet GreenVoyage2050." 

Le Secrétaire général de l'OMI, M. Kitack Lim, a déclaré : "La prolongation de ce projet jusqu'à la fin de 2030 permettra de soutenir les pays en développement dans la transition vers la décarbonation du secteur maritime, conformément à la Stratégie de l'OMI de 2023 concernant les GES. Le soutien continu de la Norvège nous permettra de nous appuyer sur les progrès significatifs déjà réalisés par le projet GreenVoyage2050 dans les pays en développement et de pousser les efforts encore plus loin."

L'ambition de GreenVoyage2050 est de se développer en un programme plus important de lutte contre les gaz à effet de serre, avec d'autres donateurs qui se joindront à ce voyage. Le Gouvernement finlandais s'est déjà engagé à financer la poursuite de l'intensification et de l'expansion des activités du projet.   

Les 26 et 27 septembre, une réunion de l'Équipe spéciale mondiale du projet GreenVoyage2050 a été organisée avec les pays partenaires afin d'examiner la première phase du projet, avant le passage à la deuxième phase.  

Le projet GreenVoyage2050 fait partie d'un portefeuille de projets à long terme mis en œuvre et exécutés par l'OMI pour soutenir les États en développement dans leur démarche de décarbonation du secteur maritime (pour en savoir plus, cliquez ici).